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 On fait le coup de la panne ? || László

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Maeve A. Johnstone

Maeve A. Johnstone


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MessageSujet: On fait le coup de la panne ? || László   On fait le coup de la panne ? || László EmptyMer 17 Juin - 16:04

On fait le coup de la panne ? || László Kbf8f4 && On fait le coup de la panne ? || László Ic4fp7


Route 66, 10 heures du matin


    Je suis sure que vous connaissez tous ces scènes dans les vieux films où les jolies filles font une panne au milieu d’une route déserte. Ce moment où vous regarder le film avec un large sourire en vous disant que c’est le genre de scène improbable qui ne se passe que dans les films. Et pour couronner le tout, dans ces films là, un bel homme, un jeune apollon, digne des plus grands films de Tarentino, arrive dans sa voiture décapotable, avec un grand sourire, une chemise impeccable. Votre sourire se transforme alors en éclat de rire devant l’incrédibilité de la scène, comment sur une route pleine de poussière, l’homme peut il garder sa chemise aussi blanche. Bref, gardez cette image en tête, puis enlevez le jeune homme, la décapotable et la musique de fond, et vous avez la scène de la réalité…

    Maeve s’était levé tôt se matin, pourquoi ? Parce qu’elle détestait les lendemains de coucherie, quand le jeune homme qui croit que vous avez fait ca pour lui et pour ce qu’il est vous propose de rester, sans comprendre que votre seul but était de jouir de la jalousie de sa copine qui se trouvait derrière lui et qui l’avait plaqué parce qu’il se rapprochait un peu trop de Maeve. C’est pourquoi à huit heures Maeve était déjà sortit du petit appartement dans lequel elle avait passé la nuit. Le soleil était éclatant et elle s’arrêta donc un instant pour aller regarder les boutiques qui se trouvaient dans cette ville, située à quelques minutes d’Haverleigh. Elle se remaquilla en se regardant dans une vitrine qui était plus réfléchissante que les autres, ne manquant pas de faire un clin d’œil au vendeur, qui fit un grand sourire et qui lui valut une tape derrière la tête. Maeve s’éloigna alors en riant. De toute évidence, la journée commençait bien, il faisait beau, le temps était clair, et elle avait le sourire aux lèvres. Que demander de plus ? Mais Maeve n’avait pas l’intention de passer sa journée dans ce village où se trouvaient seulement trois boutiques et huit habitants alors elle fit demi-tour pour se diriger vers sa voiture, qu’elle avait garé un peu plus loin.

    A l’aller le trajet lui avait paru beaucoup moins long, peut être parce qu’elle avait quelque chose à faire ou bien qu’elle réfléchissait à un moyen de rendre sa victoire sur ce garçon un peu plus complète, un peu plus totale. A priori la longueur du trajet ne lui aurait pas posé problème, avec de la musique, le toit rabattu et des lunettes de soleil, tout est possible… Mais lorsque vous entendez un long BIP … Là vous ça commence à vous poser un petit problème. Et ca devient encore pire quand votre voiture ralentis petit à petit et que la station service la plus proche se trouve à près de dix kilomètres.

    C’est le moment à présent de vous rappelez l’image du film sans le jeune homme, la décapotable et la musique de fond. Vous rajouter un téléphone sans batterie depuis presque une semaine et vous êtes en train de visualiser la situation dans laquelle se trouve Maeve depuis près d’une heure. Elle avait juré pendant près d’une demie heure, mais soyons honnête, cela ne servait pas à grand-chose. Alors elle alla ouvrir le capot de sa voiture, mais soyons sérieux … Que ce soit dans les films, ou bien dans la réalité, jamais regarder sous le capot n’a servis à quelque chose. Alors il ne restait plus qu’une seule chose à faire pour notre chère Maeve, attendre que quelqu’un veuille bien passer par cette rue presque inutilisée.


    Dernière édition par Maeve A. Johnstone le Jeu 18 Juin - 20:18, édité 2 fois
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    MessageSujet: Re: On fait le coup de la panne ? || László   On fait le coup de la panne ? || László EmptyJeu 18 Juin - 19:35

      Parti tôt au matin et pour le moins pressé de parvenir au but, Lászlo donnait, depuis son départ, tout ce que cette misérable voiture de fabrication américaine voulut bien lui concéder de vitesse. Non seulement ce fût inutile, mais également fâcheux. Le gyrophare de la police du comté se mit à refléter ses infâmes couleurs dans son rétroviseur, ce qui donna une excellente raison au hongrois de jurer dans sa langue. Littéralement, cela devait donner du « Nom de dieu ! Foutu d’anglo-saxon ! ». Une chance, d’ailleurs, que le policier - et en fait adjoint du sheriff - n’ait pu comprendre un traître mot de ce qu’il venait de dire puisque, perdu dans son exaspération et son aversion pour ce pays dont il détestait chaque caractère, il ne l’avait pas vu arrivé une fois arrêté sur le bord de la route. Quand il baissa la vitre - qu’il préférait fermer en dépits de la chaleur - le représentant de l’ordre enfuma la voiture d’une sale odeur de tabac froid qui retourna l’estomac du jeune étranger.
      Il s’efforça cependant de faire bonne figure.

        « Vous rouliez beaucoup trop vite.
        - Vous dire quoi ?
        Joua Lászlo dans une comédie redoutablement crédible. Moi pas parler très bien votre langue.
        - Vous rouliez trop vite,
        répéta l’adjoint. Avez-vous les papiers du véhicule ? Tenta-t-il sans conviction. »

      Saisissant ce détail absolument en sa faveur, Lászlo se mit à chercher dans la boîte à gants face au siège passager et en retira une boîte de chewing-gum, de marque américaine, certes, mais traduit en hongrois. Dans un sourire d’imbécile heureux ajusté à la circonstance, il le lui tendit. Difficile de dire si Lászlo cherchait à s’en sortir présentement sans trop d’ennuis ou s’il prenait, également, un plaisir pervers à se moquer ainsi. Cela dit, l’agent abdiqua.

        « Calmez simplement l’allure. »

      Il y ajouta ce petite signe de la main qui, sans doute, devait être universel puis laissa repartir le hongrois. Celui-ci fit un effort de retenue pour ne pas écraser l’accélérateur et perdit vite patience. Peut être trois cents mètres plus loin, au virage qui permettait de récupérer la route 66, il fit repartir la Cadillac à toute vitesse. Qu’il croise ou non un policier de nouveau, il s’en moquait ouvertement. Il devait admettre que si le sheriff d’Haverleigh voulait venir lui-même le chercher, il était prêt à faire tous les excès de vitesse du monde.
      Soupirant en allumant la radio, il trouva encore le moyen de s’étonner d’entendre John Lennon. Oui, quelqu’un avait visiblement oublié de dire à Lászlo qu’aux États-Unis, on écoute des chansons… américaines.

      Pendant dix kilomètres, il eut droit aux Beatles, à Queen, Ray Charles et un groupe soit disant en vogue du nom de Green Day. Affligé de cette acculturation, il finit par couper la radio et se laisser exaspérer par le bruit du moteur. A Budapest, au moins, il disposait d’un véhicule digne de ce nom, au moteur quasiment silencieux, à l’intérieur aussi digne que confortable. Non, décidemment, il ne comprenait pas l’affection que les américains pouvaient porter à ce genre d’épaves. Car ce n’était rien d’autre pour quelqu’un comme lui.

      La route n’en finissait plus. Fenêtres toujours closes, sans ressentir la moindre chaleur, il eut tout de même cette impression d’étouffé progressivement. Il consentit à ouvrir son espace, en dépits du fait que cela lui donna l’impression d’être vulnérable.
      Il n’eut pas exactement le temps de s’attarder sur ses complexes et phobies innombrables qu’une voiture se dessina à l’horizon. A l’arrêt, Lászlo - à la vitesse où il roulait - put très rapidement distinguer une silhouette. S’il ne sut dire si elle était féminine ou masculine, il eut, enfin, tout le loisir de s’en rendre compte par lui-même. Inutile de dire qu’il ne ralentit pas, aucunement désireux de perdre plus de temps avec la première citadine perdue en rase campagne, ou plutôt dans un espace plus désert encore que la campagne hongroise.
      En passant à ses côtés, il eut pourtant un accès de conscience qui le fit freiner malgré lui. Personne n’aurait pu dire d’où était née cette volonté, mais il n’empêcha qu’elle fût là. Ayant bien pris deux cent mètres depuis, il força la marche arrière dans un soupir d’exaspération. Cela dit, il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour se composer un masque d’imperturbabilité et un sourire courtois.

        « Foutue conscience, persifla-t-il avant d’abaisser sa fenêtre. Je peux vous aider ? Lança-t-il, courtois. A moins que vous ne vouliez illustrer la filmographie légendaire de votre pays ? ajouta-t-il dans une apparence toute portée à la plaisanterie, avec cela, qu’au fond de lui, Lászlo transpirait le sarcasme. »
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    MessageSujet: Re: On fait le coup de la panne ? || László   On fait le coup de la panne ? || László EmptyJeu 18 Juin - 22:13

      Assise sur le haut de sa voiture Maeve observait le paysage désert qui se trouvait en face d’elle, elle était passée tellement de fois sur cette route à une vitesse vertigineuse qu’elle se demandait maintenant comment elle pouvait être arrêtée sur le bas côté à regarder la ligne d’horizon. Cela faisait près de quarante fois qu’elle comptait et recomptait les nombreux arbres morts se trouvant de l’autre côté de la route. Elle détestait perdre son temps et elle avait l’impression de perdre mille et unes occasions, lesquelles ? Elle ne le savait pas exactement mais ce n’était surement pas en attendant ici qu’elle ferait quelque chose de marrant et d’intéressant. Après avoir tapé des deux points sur sa voiture, qui fit un bruit assez inquiétant soit dit en passant, elle entendit un bruit de moteur au bout de la route. Elle sauta de sa voiture et se plaça en plein milieu de la route pour être sure que la voiture allait s’arrêté, après tout, il n’allait tout de même pas l’écraser ? De toute façon techniquement elle ne pouvait pas mourir donc elle ne se faisait pas beaucoup de soucis. La voiture ralentit assez rapidement pour s’arrêter juste devant elle. Elle observa un instant l’intérieur de la voiture dans laquelle se trouvait toute une famille, avec trois enfants, et les parents qui se tenaient la main. Elle les regarda un instant avec du dégout au fond du regard puis réfléchis que si elle voulait avoir une chance qu’ils l’aide, elle devait surement faire disparaître cette nuance d’antipathie de son visage. Elle arbora un grand sourire et s’approcha de la vitre côté conducteur que le mari ouvrit alors qu’elle faisait son premier pas.

      Vous avez besoin d’aide ?

      Non, je là pour le plaisir, pensa-t-elle un instant. C’était le genre de question qui passait très bien dit par une personne normal et qui passait beaucoup moins bien dans certaines situations et sortant de la bouche d’un couple d’apparence aussi artificiel. En temps normal elle se serait fait un plaisir d’influer la jalousie en cette jeune femme au regard naïf, mais ce n’était pas vraiment le moment de jouer avec le fait, bien qu’elle adore ça. Son regard balaya l’intérieur de la voiture, les enfants étaient serrés à l’arrière de la voiture, endormies, la tête de l’un sur l’épaule de l’autre. Reportant son attention sur les parents qui se trouvait à l’avant elle leur fit l’un de ses regards désespéré dont elle avait le secret, espérant que cela marcherait.

      Oui, je n’ai plus d’essence, vous pourriez peut être me dépanner ?
      Ah, je suis vraiment désolé mais nous même n’en avons plus beaucoup et nous sommes pressés !

      La voiture redémarra presque aussitôt et Maeve resta sur le bord de la route interdite et énervée, ces humains, un jour elle les retrouverait et ferait la ruine de leur couple. Mais pour le moment elle avait autre chose à penser, et elle retourna s’accouder à sa voiture, attendant l’arriver d’un autre habitant, ou d’un autre touriste, à l’âme charitable ou tout simplement avec un excès de gentillesse. Elle n’en crut pas ses oreilles lorsqu’elle entendit un peu plus loin le vrombissement d’un moteur, a peine quelques minutes après l’arrivée de la première. Mais évidement, les miracles n’existent pas et elle ne fut pas très surprise quand elle vit que la voiture ne s’arrêtait pas. Mais elle fut très intriguée lorsqu’elle vit la voiture s’arrêter quelques mètres plus loin, puis revenir vers elle en marche arrière. De toute évidence il avait eut une hésitation à aider Maeve, mais après tout qu’il l’ait fait par pitié ou autre chose, s’il pouvait l’aider elle ne dirait pas non.

      Je peux vous aider ? A moins que vous ne vouliez illustrer la filmographie légendaire de votre pays ?
      J’ai déjà tenté pas mal de fois de faire comme dans les films mais ça n’a jamais marché, alors je veux bien de votre aide ! Je n’ai plus d’essence, et plus de batterie dans mon téléphone … Vous avez une solution miracle ?
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    MessageSujet: Re: On fait le coup de la panne ? || László   On fait le coup de la panne ? || László EmptyVen 19 Juin - 4:58

      Lászlo n’était pas véritablement anti-américain à proprement parler, mais plutôt radicalement attaché à son pays d’origine. Par simple esprit conservateur, il s’efforçait de ne pas se laisser corrompre par tout ce qu’il voyait, entendait ou vivait au jour le jour, notamment après avoir passé la majeure partie de ces cinq dernières années aux États-Unis. Avoir épousé une américaine de pure souche comme Faith n’avait, bien évidemment, fait que l’imprégner de cette culture, et, comme beaucoup d’européens - notamment de l’Est - le hongrois avait réagi avant autant de fascination que d’antipathie. Ce phénomène d’acculturation ne faisait pas que détruit la diversité… il corrompait tout bonnement toutes celles à sa portée. Peut être que John Lennon ne se rendait pas compte qu’il contribuait à ruiner des chanteurs hongrois de talent - au moins aux regards des hongrois eux-mêmes. Et, entre nous, Lászlo se demandait bien ce que les américains - et beaucoup d’européens - trouvaient à ce chanteur.

      Quoi qu’il en soit, il reçut la répartie de la jeune femme avec ce petit air amusé aussi typique qu’il était mensonger. Lászlo avait-il jamais souri avec sincérité ? Plus depuis longtemps. Et peut être même jamais. Oui. Certainement jamais.

        « Je ne suis pas Dieu, répondit-il après quelques secondes. Mais si vous savez siphonné un réservoir, j’ai peut être de quoi vous dépanner. (il s’arrêta deux minutes pour fouiller dans sa poche) Ou bien j’ai la solution traditionnelle… (montrant son téléphone cellulaire) vous dépanner du mien. Vous savez s’il y a une station service ou un garage pas loin d’ici ? On pourrait toujours les attendre ici. »

      N’était-ce pas terrible ? Terriblement amusant, oui, pour quelqu’un connaissant la profonde personnalité de Lászlo mais terriblement inquiétant, également, qu’il agisse justement ainsi et pas autrement ? Tout portait à croire que, ses médicaments ayant fait leurs effets, il se comportait comme n’importe quel citoyen convenable et acceptable. Peut être même était-il plus altruiste que nécessaire. Peu importait, dans le fond, ce qu’il avait dans le sang et l’humeur qui vrillait son esprit, toujours était-il qu’il semblait décidé à l’aider quand, cinq minutes plus tôt, il aurait écrasé un shérif dans le seul but d’arriver plus vite. Cela lui apprendrait à ne pas toucher aux vies strictement humaines. S’il avait su…

      Improvisé américain dans l’âme durant quatre secondes tout au plus, Lászlo descendit de son véhicule mais désespéra bien vite en observant le paysage. Typique. Il en fit le tour et s’approcha de la jeune femme qu’il put convenablement dévisagé une fois près d’elle. Bien qu’elle ait un air qui ne plaisait que moyennement au chasseur, elle demeurait, certes, jolie. C’était bien le cadet de ses soucis, car, contrairement aux célèbres don juan de la route 66, lui espérait que, quelque part, elle pourrait peut être l’aider en retour. Il lui tendit son téléphone.

        « Dans le pire des cas, je pourrais toujours vous emmener moi-même. Dans ce désert, je suis presque certain que ce sera ma route. »

      Soupirant et caustique, Lászlo se laissa doucement gagné par l’ironie, puis le sarcasme. Sachant que, comme il se connaissait, le cynisme n’allait pas tarder à se joindre à la fête, il n’ajouta plus rien et se contenta de savoir si ses solutions plus traditionnelles qu’elles étaient « miracles » conviendraient à la jeune femme. Elle était perdue au milieu du désert… techniquement parlant, elle devrait trouver cela suffisant, à moins que, finalement, elle n’aime véritablement les remake de grands classiques. Le hongrois ne savait pas très bien de quoi il parlait, mais ce n’était pas vraiment ce qui le sauverait présentement.
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    MessageSujet: Re: On fait le coup de la panne ? || László   On fait le coup de la panne ? || László EmptyVen 19 Juin - 15:47

      Il faut croire que l’ennuie fait passer le temps beaucoup plus lentement qu’il n’y parait puisque Maeve avait la désagréable impression d’avoir passé plusieurs heures allongée sur sa voiture, en plein soleil, mais lorsqu’elle regarda sa montre elle fut surprise de voir que seule une heure c’était écoulée. Comme souvent dans les situations où elle n’avait rien à faire, elle avait fait l’inventaire des nombreuses choses qu’elle avait dans sa vie et ce qu’il lui restait à faire dans sa semaine, ou encore elle réfléchissait à de nouveaux stratagèmes pour faire régner la jalousie à Haverleigh. En effet notre jeune demoiselle, pas si jeune que cela, aimait se renouveler et essayait toujours de nouveaux moyens de séduire et d’amener les femmes à prendre leur mari la main dans le sac, sans pour autant se faire attraper. Elle adorait jouer à cache-cache avec la femme, et sa cacher dans les placards pendant les scènes de ménages, ça c’était son truc, et elle aimait à penser qu’elle était la meilleure dans son domaine. Après tout, elle faisait cela depuis plusieurs siècles maintenant alors il était logique qu’elle ait une certaine habitude en la matière. Ces pensés avaient au moins eut l’avantage de lui redonner le sourire, où en tous les cas de faire passer son énervement.

      La voiture qui c’était arrêté au beau milieu de la route avait l’air assez vieille mais après tout du moment qu’elle roulait c’était surement le principale. On voyait beaucoup de voitures de ce genre en Amérique, serait-ce un cliché en plus de tous ceux déjà connus et reconnus des USA ? Surement. Elle jeta un coup d’œil rapide aux alentours, pour vérifier qu’aucune voiture n’arrive, histoire de ne pas causer d’accident entre les deux voitures. Mais elle se rendit compte avant même d’avoir tourné la tête que c’était tout bonnement inutile étant donné la route sur laquelle ils se trouvaient ils entendraient surement de loin la moindre voitures à l’approche.

      - Je ne suis pas Dieu, répondit-il après quelques secondes. Mais si vous savez siphonner un réservoir, j’ai peut être de quoi vous dépanner. Ou bien j’ai la solution traditionnelle… vous dépanner du mien. Vous savez s’il y a une station service ou un garage pas loin d’ici ? On pourrait toujours les attendre ici.

      Maeve se trouvait debout à côté de la voiture, réfléchissant un instant avant de répondre, en réalité elle était en train d’essayer de se souvenir des cours de conduites, qu’elle avait eut il y avait déjà longtemps, dans lesquels on lui avait surement appris à siphonner un réservoir. Mais elle avait eut son permis depuis plusieurs dizaines d’années déjà, si ce n’est plus, et les détails tels que ceux là, elle ne s’en souvenait plus depuis longtemps. En temps normale elle aurait été tenté de répondre qu’elle pourrait essayer, mais elle était déjà reconnaissante au jeune homme de s’être arrêter pour tenter de l’aider, elle ne voulait pas lui faire perdre plus de temps que nécessaire. Il était sorti de sa voiture et c’était approché de son véhicule.

      - Honnêtement, la mécanique c’est pas mon fort. Mais je crois me souvenir qu’il y a une station service à quelques kolimètres.

      Il lui avait tendu son téléphone entre temps et elle l’avait pris doucement avec un sourire gêné. Elle ne savait pas exactement comment mais elle se souvenait du numéro de la station service qui se trouvait non loin de là. Alors qu’elle prenait le téléphone en main et répétait une dernière fois le numéro de la station service dans sa tête, pour être sure de ne pas se tromper.

      - Dans le pire des cas, je pourrais toujours vous emmener moi-même. Dans ce désert, je suis presque certain que ce sera ma route.

      -Je vous suis déjà assez reconnaissante de vous être arrêté je voudrais pas abuser donc je vais me contenter d’appeler !

      Maeve tapa le numéro sur le téléphone qu’on lui avait tendu et approcha le combiné de son oreille. De longs BIP se firent entendre au bout du fil. Mais aucune voix ne faisait suite à ces sons et personne ne décrocha. Ce n’était, de toute évidence, pas son jour ! C’était l’exemple typique des choses qui n’arrive qu’à elle, tomber en panne d’essence c’était déjà le maximum, mais alors là le destin devait s’acharner sur elle. Lorsqu’elle tomba sur le répondeur de la station, elle raccrocha et tendit le téléphone à son propriétaire.

      - Apparemment c’est pas mon jour de chance… Vous allez par où ?
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