Parmis les siècle à venir, il est une force qui restera éternelle. ▬ Cerridwën.

" La vie est ainsi faite. "
L'amour, la vie, le temps. On pourrait dire qu'il s'agit de trois choses totalement différentes, mais chacune d'elle a une relation fort intime avec l'autre. On ne s'en rend peut-être pas compte, chacune est complémentaire à l'autre, et l'on ne pourrait survivre sans. La Mort en fait aussi partie, c'est elle qui tout tient en haleine, c'est elle la première qui nous effraie. Pourtant, pour ma part, j'aime la sentir à mes cotés, cela me rappelle qu'il y a une fin à tout. Mon nom ? À quoi pourrait-il bien vous servir ? Peut-être à vous souvenir, ou alors à mieux oublier. Je me prénomme Cerridwën, pour être entière, Cerridwën Neithwen Ragnarök. Oui, Ragnarök, comme la fin du monde dans la mythologie scandinave. Lorsque l'on pense au début, cela nous amène inévitablement à la fin. Qui suis-je exactement ? Oh, de loin, une fille comme une autre, assez jolie d'après la gente masculine, trop sage d'après la gente féminine. Mais qui suis-je de près ? Une sorcière, sorcière blanche si je veux être précise. Comment ? Vous ne croyez pas aux sorcières ? J'en suis navrée. Si cela peut vous convaincre, quel humain normal se tiendrait un bord d'un gouffre dont le fond est à peine visible, le vent soufflant violemment, le poussant un peu plus vers la fin. Un suicidaire ? Vous êtes plus futé que ce que je m'imaginais, mais non, je ne suis pas suicidaire, j'aime la vie, si je vous l'assure, et par dessus tout me sentir au centre des éléments. Et alors que la plupart des gens couraient pour aller s'abriter, j'étais là, debout, face au néant, me souvenant...