haverleigh •• dangerous way
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 Rosencrantz.

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Heine M. Rosencrantz

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MessageSujet: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMar 23 Juin - 22:20



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    Rosencrantz & Heine Macbeth
    Ichor . Trente et un an . Indépendant
    Né le 21 février, à Eksjö, Suède.


    Je veux que ma fille ne voit en moi qu’un père qui l’aime, je veux que les autres voient en moi qu’un homme sincère, je veux que plus jamais mon passé ne soit retrouvé, je veux vivre en paix et que vous m’aimiez. Je veux que vous voyez enfin dans mes yeux cette triste lumière qui n’est que le blême halo de mon âme, et que vous vous disiez « pauvre homme, tout ce dont il a besoin, c’est d’un peu d’amour. ». Et cet amour je veux que vous me le donniez, que vous me cajoliez, que vous me brossiez les cheveux, que le soir venu vous me couvriez d’une couverture un fois me suis-je assoupi sur le divan, que de votre main apaisante vous saisissiez la température de mon front quand je vous semble malade, que vous me pansiez quand je suis blessé.

    La seule chose que j’aime, c’est qu’on m’aime. Le reste, je l'exècre.


    Quel drôle de don. Heine ne sait faire qu'une chose, c'est augmenter le pourcentage de chances que vous vous fassiez percuter par un train ou autre. Pour cela, il ne se sers que d'un sordide carnet, qu'il feuillette quelques minutes. Il se concentre, marmonne quelques mots et voilà qu'aujourd'hui, tous les hommes de trente-cinq ans, bruns et en surpoids qui passeront sous un pommier trouveront un bijou perdu. Évidemment, il y a des failles, jamais rien n'est sûr à 100 %...

MAIS ENCORE...


    vous considérez-vous comme quelqu'un de bien ?

    Oui, je pense ! J’ai aidé ma mère à ne plus supporter le fait de devoir vivre à mes côtés, j’ai empêché à un tas de petits animaux de connaître des morts horribles telles que la faim, le froid ou les accidents domestiques... Vous savez, les enfants sont parfois des brutes. J’ai aussi aidé un petit garçon, je devais avoir aux alentours de douze ans… Il avait tout pour devenir une tête de Truc dans son futur, toujours à pleurer, et qu’est-ce qu’il était laid ! Enfin bref, grâce à moi, jamais il ne connaîtra les souffrances qu’auraient pu lui faire subir ses camarades. J’ai aussi permit à une vieille femme de rejoindre plus vite son mari aux cieux, je suis sûr qu’il lui manquait beaucoup. J’ai aussi aidé ma fille à guérir du cancer et je lui offre à présent une vie de princesse. N’ai-je pas fait assez de bonnes actions pour être considéré comme quelqu’un de bien ?

    Si père est quelqu’un de bien ? Je pense, oui. Il est parfois méchant, mais n’est pas pour autant quelqu’un de mal. Il aime rendre service, bien qu’il râle beaucoup, mais c’est juste pour la forme peut-on dire. C’est sa façon à lui de montrer qu’il est là, et aussi sa façon à lui de se protéger. Quand on enlève ce masque pourri d’horreur, on se rend compte qu’il est finalement un homme comme tant d’autres, mais qui a oublié le sens du verbe « aimer » et « être aimé ».


    vous pensez-vous fidèle à vous-même ?

    Fidèle à moi-même ? Je ne vois pas comment je pourrais me tromper moi-même… Cela me semble assez difficile à faire. Je n’ai encore jamais eu l’occasion de me tromper moi-même, donc je ne pourrais vous dire. Cela semble absurde comme question. J’ai toujours été moi, je me suis toujours respecté et fait passer mes désirs avant ceux des autres. N’est-ce pas une preuve de grand amour de ma propre personne ? Et aimer, c’est rester fidèle.

    Père est quelqu’un qui n’en fait qu’à sa tête, et qui, quand il a un objectif, ne s’en détourne pas. Il est assez obtus et certains ne comprennent pas pourquoi il s’obstine sur certaines choses. Mais toujours il y arrive, et c’est une grande force que d’être toujours honnête avec soi-même. Il ne se ment pas, et ne mens pas. Peut-être est-ce pour cela qu’on l’apprécie peu, c’est quelqu’un de très cru. Et de très violent, aussi.


    comment occupez-vous vos samedis soirs ?

    Le samedi soir, je sors, le plus souvent. Mais je découche rarement, je sais que Titania ne dormirait pas sinon. Non pas que je m’en inquiète, mais si elle ne dors pas, qui s’occupera de moi le lendemain matin, quand j’ai besoin d’un café et que j’ai la flemme de me lever pour le faire ? Je ramène aussi rarement des femmes à la maison, je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge et je dois faire peur. Je ne suis pas du genre beau garçon. Parfois aussi j’aime rester roupiller devant la grande cheminée du salon, ou regarder la télévision. J’aime le calme et silence de la maison, et regarder Titania remuer les braises d’un air absent.

    Le samedi soir, père sort, le plus souvent. Cela me permet de souffler un peu, de prendre du temps pour moi, de regarder les émissions que je désire. Je peux aussi passer plusieurs heures dans le bain sans qu’il me gronde. Mais parfois il ne sors pas alors je reste à ses côtés et tente de m’occuper comme je peux. Les autres jours, je vais à l’école ou je l’aide dans ses affaires. Il a de l’argent à ne savoir quoi en faire, alors il a décidé de reprendre en main un vieux centre équestre situé non loin, qui depuis des années croule sous les dettes. Je pense que c’est parce que je lui ai dit que j’aimais les chevaux. Père est, quand il le veut, adorable, mais ne l’avouera jamais.


    diriez-vous que vous usez de la magie à titre personnel ?

    Noon, pas du tout. Tout ce que j’ai fait, c’est pour ma fille ! Je l’ai guérie, je fais mon possible pour lui assurer un bon train de vie. Ce n’est aucunement pour moi, je ne suis pas égoïste à ce point là ! J’utilise la magie pour tous. Pour qu’ils tombent dans un ravin, se fassent écraser par un camion, que leur commerce ferme. Je n’aime pas quand rien ne se passe, alors je met un peu d’action, et cela distrait la foule. On s’ennuie moins ainsi, déjà que nous sommes dans un petit village.

    Bien sûr que oui. Pour aider les autres, il faut déjà s’aider soi-même. Mais il utilise peu la magie, il ne sait quelle portée ça a, et s’attend à des représailles ou quelque chose comme ça. Il sait que c’est quelque chose de volage, qui du jour au lendemain peut disparaître. Et si il réglait tout avec la magie, il s’ennuierait ! Père préfère travailler de ses mains.


    quel est votre point de vue sur la magie noire ?

    La magie noire ? C’est une magie comme les autres non ? Je m’y connais très peu en magie, ce don est arrivé comme ça, sans prévenir… Franchement, je ne sais même pas de quel côté je dois me ranger. Je pencherai pour la magie noire, mais tout de suite cela fait cliché… Je ne vois pas grande différence entre magie noire et blanche, il en faudrait une grise, juste au milieu. Pourquoi ne pas utiliser les deux ?

    Père utilise tout aussi bien ses dons pour faire le bien que le mal. Certes, le côté méchant est plus visible, et on s’imagine rarement père entrain de faire quelque chose de bon. Mais il sait que dans les parages se trouvent des hommes qui peuvent lui en vouloir, alors contrebalance ses méfaits et les services qu’il se rend à lui-même en aidant les autres. Pas trop non plus, ou il ne dormirait plus… Il a profondément horreur qu’on le remercie. Quand on aide, c'est gratuit, rien ne sers de payer avec des mercis, dit-il.


    vous vous retrouvez un jour face à un chasseur, comment réagissez-vous ?

    Un chasseur ? Hum, je pense que je ferai comme si de rien n’était, et si il a un geste déplacé, je n’hésiterai pas à l’assommer et à l’envoyer au fon fond d’un puits. Dans ce monde, c’est chacun pour soi. Puis je n’ai pas envie que ma vie se finisse au coin d’une rue parce qu’un illuminé juge que je n’ai pas le droit de vivre. Je ne l’ai pas véritablement demandé, ce don. Même si je m’en sers.

    Je n’aimerais pas que cela arrive. Je n’ai pas envie de le perdre. Qu’est-ce que je deviendrai sans lui ? Mon père à moi ! Il n’a rien fait de mal, pourquoi donc lui en vouloir ? Il m’a guéri !


    une passion, en dehors de la magie ?

    De passion ? Non. Je n’aime rien et donc ne fais rien. Ce n’est pas parce que l’on est sorcier que l’on a une vie passionnante vous savez.

    Père n’a jamais eu le temps de développer une passion. Si il s’occupe, c’est pour tromper l’ennui. La plupart du temps, il s’occupe des tâches que je ne peux faire. Nous sommes dans une vieille maison, il y a toujours quelque chose à faire. Changer des tuiles, la tuyauterie… Mais il semble aimer ça, patauger dans l’eau et être couvert de cambouis. Je l’ai déjà dit que c’était quelqu’un de très manuel, non ?


Dernière édition par Heine M. Rosencrantz le Mar 23 Juin - 23:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMar 23 Juin - 22:56

MISE EN SITUATION



    + + + + +


    Titania se blottit tout contre Heine, serrant le plus fort qu’elle pouvait le torse de l’homme. Jamais elle n’avait aimé la moto, le vent qui claque contre ses vêtements, la peur de lâcher et de tomber, de se fracasser contre la route ténébreuse sous la Lune de zinc. Elle voulait lui demander d’arrêter, de le lui crier, de le lui ordonner, mais elle savait que sa voix serait emportée par le vent sans avoir atteint les oreilles de Heine. Elle n’avait que ses petits poings d’enfant pour se tenir à sa veste de cuir de son père et lui faire sentir sa peur dont il se moquerait à l’arrivée. Alors elle sentirait la honte grandir en elle, et, offusquée, irait s’enfermer dans sa chambre. Pourquoi donc le destin l’avait placé entre les jambes de ce golem de chair, imbattable et intraitable ? Il lui semblait être une montagne, du haut de son mètre quatre-vingt dix, sa forte stature et ses muscles forts, ses gestes toujours vifs et agiles. Et ce regard ! Ses yeux semblaient d’encre et non pas saphir tant sa méchanceté les assombrissait. Tout ce qu’il y avait d’angélique en lui, c’était ses cheveux d’un blond plus proche de l’ivoire que des blés. Titania vit le virage arriver, au bout de la route, elle sentit la moto se pencher, se pencher si près de la route qu’elle cru que ses jambes allaient toucher le bitume. Le jeune enfant ne put s’empêcher de crier, alors que les larmes lui montaient aux yeux. Elle cru même entendre son père rire. Un rire pareil aux éclats d’un couteau, au cri des vautours, aux ongles des démons qui s’entrechoquent sur les os calcinés de leurs victimes. Il riait d’elle.


    Et c’était vrai. Heine riait que sa fille tremble derrière lui, il aimait la voir effrayée, faire naître en elle les vertiges ignobles de l’angoisse et la terreur. Il aimait la blesser au plus profond de son petit cœur, que si souvent il comparait à celui d’un lapin ou d’un pigeon, tant il était couard et faible. Et tous les autres qui la regardaient avec pitié, elle qui avait héritée d’un si mauvais père. Oh, qu’est ce qu’elle était courageuse pour eux, la jeune Titania, à s’occuper d’un démon pareil. Titania allait à l’école, mais s’occupait aussi de toute la maisonnée. Elle rangeait, faisait les repas, et toujours se préoccupait du bien-être de son père. Quand on lui posait cette terrible question, quand on lui demandait si elle était heureuse, elle souriait et toujours répondait la même chose. « Merci, mais je crois bien que je suis la plus heureuse d’entre nous tous. ». Et elle repartait, un panier de linge entre ses petits bras, assumer son calvaire de femme et d’enfant. Jamais elle ne s’est plaint de quoi que ce soit, Titania, car elle seule peut juger son père et dire si il est mauvais ou pas. Et l’enfant, à le voir le soir rentrer sans un regard pour elle, souvent tard et assommé par l’alcool, s’allonger dans le fauteuil et s’endormir, ne peut se résoudre à la juger comme incompétent. Parce qu’avec lui elle a cette relation que personne d’autre n’a, et qu’elle garde jalousement. Ce père qu’elle peut chouchouter tant qu’elle veut, ce père qui ne ressemble à aucun autre, ce père qui a été le seul à l’accepter et qui pour elle a tant donné. Alors elle passe une main dans ses cheveux, lui enlève ses chaussures, apporte un seau pour qu’il régurgite le poison bu si besoin est, et pose sur son corps brûlant une couverture pour qu’il n’attrape pas froid. Parfois, Titania a si peur qu’il passe une mauvaise nuit, qu’il se lève de mauvaise humeur qu’elle reste toute la nuit éveillée à son sujet, parfois obligée d’enfoncer ses doigts dans la gorge de son père pour le faire vomir et qu’il aille mieux. C’est l’un des rares moments où il lui semble humain, accessible. Il pose sa lourde tête dans le creux de l’épaule de sa fille et pleure, s’accrochant à ce petit corps vacillant. Si Titania aime tant son père, c’est qu’elle sait que malgré son comportement d’ogre, sans elle, il serait perdu. Ne l’a-t-il d’ailleurs pas déjà prouvé, l’amour fou qu’il éprouve pour elle ?

    + + + + +


    Elle avait cinq ans à l’époque, et déjà avait un cancer. Heine l’avait eu assez jeune. Très jeune même. Quinze ans ! Ni lui ni sa mère ne voulaient d’elle. Sa mère la repoussa, mais Heine lui, l’accepta. Tant bien que mal. Il criait souvent sur elle, paraît-il. Parce qu’il ne savait pas s’y prendre, était trop maladroit pour la bercer et la cajoler quand elle se sentait seule. Il arrêta les études pour elle, se trouva un métier mal payé pour échapper à ses propres parents qui ne cessaient de lui dire de l’abandonner, cette petite fille, ce fardeau pour son futur. Il était issu d’un si bon milieu, Heine. Si bon qu’il n’en était plus humain, et que tout s’achetait. Si mauvais qu’il déteint sur lui et fit périr en lui tous sentiments positifs. C’est la sœur de Heine qui lui a tout raconté, à Titania. Heine, dès son plus jeune âge, s’était montré intraitable, et sa mère, tout aussi douée que lui avec les enfants, ne le supportait pas. Il tenait toujours tête, et les claques pleuvaient sans que jamais il ne cesse. On le fit dormir dans la cuisine, pour punition. Une pièce froide, de carrelage et de marbre. Comme un chien, à même le sol, sans couverture. On lui fit prendre des bains glacés, on lui rasa la tête. Mais est-ce pour cela qu’on devait le plaindre ? Heine mordait et griffait sa mère, l’insultait, se moquait d’elle, disant qu’elle était une incapable. Quand il grandit, gagnant force et centimètres, il se mit aux couteaux, la menaçant. Un jour même, il lança de la fenêtre de sa chambre un lourd miroir sur sa mère qui jardinait en contrebas. Morte sur le coup. Que lui avait-elle fait pour qu’il agisse ainsi ? Personne ne su lui délier la langue, pas même un médecin. Peut-être ne lui avait-elle rien fait. Il n’avait que huit ans. On ne l’envoya pas en maison spécialisée, contre l’avis de tous. « Ce serait une honte pour la famille ! » disait son père. Qui aurait dû mettre de côté sa fierté et l’envoyer loin, le plus loin possible de tout. Et pourquoi, pas, mettre fin à ses jours comme Heine le faisait avec les chats et chiens de son quartier. Il suffisait de les tenir fermement par le cou et de les approcher de l’eau. Ils miaulaient, geignaient, tous les uns comme les autres. Lui aussi, geignait, là, tout au fond du puits, alors que Heine l’avait fait basculé par-dessus. Certainement s’était-il cassé quelques os, c’est si profond, u vieux puits. Un vieux puits dont plus personne ne se sers, fermé par un couvercle de bois que l’enfant, de treize ans, avait ôté, le temps de plonger dans l’abîme froide et humide un autre enfant. Parce qu’il en avait marre de ce gamin qui toujours pleurait dans les jupes de sa mère. L’autre enfant ne fut pas difficile à porter jusque là. Un enfant de quatre ans fait environ… Quinze kilos ? Ce ne fut pas difficile. Pendant des jours et des jours il pleura, et chaque jour Heine venait l’écouter. Puis, plus rien. L’enfant, on le rechercha. Ses parents, leurs yeux rougis de larmes, ne cessaient de le rechercher, passant à la télévision, à la radio, distribuant des tracts. Mais le secret de Heine resta bien gardé, sa bouche à jamais scellée. Le puits depuis s’est écroulé. Qui irait chercher un enfant là-bas ?


    Plus le temps avançait, plus le mental de Heine se dégradait. Non pas qu’il devenait bête, non. Mais il devenait sournois, immoral, sarcastique. Mais il réussit quand même à aimer. Si l’autre l’aimait, on ne put savoir. A chaque fois qu’il apparaissait, elle se taisait. Quand il la prenait dans ses bras, elle tremblait, Anémone. La mère de Titania, qu’elle n’a jamais connu. Peut-être finalement qu’elle ne l’aimait pas, qu’elle en avait juste peur. Peut-être ne put-elle pas dire non, quand il voulut avoir un enfant. Son père s’était remarié avec une femme possédant une petite enfant, mais Heine n’avait pas le droit de s’en approcher. Pourtant, qu’est-ce qu’elle était jolie avec ses boucles brunes, son petit nez et ses grands yeux marrons ! Il trépigna, hurla, se blessa, mais rien n’y fit. Son père, comme tous, avait appris à le craindre et ne voulait pas qu’il s’approche de la jolie gamine. Heine en devint fou, c’était une obsession, et quand son visage se reporta sur celui d’Anémone, l’idée d’avoir un enfant devint son seul but. Anémone ne put résister, et se laissa faire. Ce fut une grossesse sans complication, mais quand naquit la petite fille, la famille de la mère de Titania se manifesta. Heine était un monstre, et ils ne voulaient plus que leur enfant le voie. Heine n’y fit pas même attention. Tout se régla entre son père et la famille d’Anémone, alors que lui s’était enfermé dans sa bulle où flottait avec lui Titania, sa petite fée. Le temps passa, Heine s’émancipa enfin, prenant un appartement et un boulot miteux dans un magasin, bien que son père lui versait un peu d’argent, ne pouvant se résoudre à laisser seul son fils. Peut-être s’en voulait-il de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pendant sa jeunesse, peut-être pensait-il qu’il était fautif. Peut-être que la sœur de Heine, qui malgré tout aimait son frère, le poussait à l’aider. Titania poussait sans problème, comme une jolie plante. Il l’aimait, était fasciné par elle. Mais toujours cette même fascination morbide qui le meut. Il la laissait des journées entières seule, la pendait par les pieds. Il voulait savoir jusqu’où elle résisterait, sans toutefois jamais avoir la force d’aller trop loin. Parce que c’était sa fille. Il ne savait comment s’en occuper, et s’en occupait très mal. Pour lui, un si petit être, avec un si petit estomac, n’avait besoin que d’un repas par jour. Pour lui, c’était inacceptable qu’elle ne le comprenne pas, malgré les années qui passaient. Pour lui, c’était inacceptable qu’elle pleure alors qu’il l’aimait tant. C’était inacceptable. Qu’elle ait un cancer.


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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMar 23 Juin - 22:57

    + + + + +


    Il l’avait emmené chez le médecin car elle semblait malade, alors qu’elle n’avait que cinq ans. Elle était si pâle, plus que lui, et si faible. Le médecin fit des analyses de sang, le verdict tomba comme un couperet. Malade, et depuis bien longtemps. Malade, et presque irrattrapable. Heine commença à boire, se fit virer de son boulot après avoir frappé une jeune femme avec une boite de conserve jusqu’à l’envoyer à l’hôpital, fit quelques mois de prison, loin de sa fille, qui fut confié à sa sœur. La plupart du temps, il le passa en cellule d’isolement, ses cris et hurlements rendant fous les autres enchaînés. On avait beau le frapper, rien n’y faisait. Il hurlait jour et nuit, en oubliait de dormir et de manger. Il fit la connaissance d’un homme, plus vieux, plus sombre. Lenox, appelé affectueusement pas les autres « le sorcier » pour ses allures de corbeau. Ou alors parce qu’il l’était pour de vrai, sorcier. Si ils se lièrent au début, ce fut parce que Heine et son fragile psychisme représentaient un merveilleux jouet pour Lenox, qui pouvait facilement s’introduire en lui. Mais très vite il fut piégé par les méandres de l’âme de Heine. Ce fut comme si il l’avalait. Il l’avala. Lenox perdit une à une toutes ses dents, en trois jours, sans que personne ne comprenne pourquoi. Les dents représentent, dans bien des mythes, la force. Les perdre, c’est être dessaisi de sa force agressive, de sa jeunesse, de sa défense. De ses pouvoirs. Toutes les dents que Lenox perdit, Heine les récupéra, les cachant dans sa couchette pour que personne ne les trouve et ne les lui enlève. Les dents d’un sorcier, les dents du pouvoir. Heine était plus fort que le vieux sorcier, et ce dernier ne le comprit que trop tard. Heine finit par sortir, les dents avec lui.


    Ce qu’il fit en premier temps, c’est faire sertir les dents pour s’en faire un collier. Elles devinrent perles parfaites. Ainsi, à jamais le pouvoir de Lenox serait le sien. Il ne savait encore ce que c’était, si il existait vraiment, mais avait la véritable impression que quelque chose avait changé. Mais l’état de sa fille n’avait pas changé, lui. La chimiothérapie ne marchait pas, c’était peine perdue. Et les frais coûtaient si cher ! Refusant l’aide de son père, ayant hérité de sa fierté outrancière, il se trouva un autre travail, dans une boîte d’assurance. Son métier était très simple. Grâce à un programme, il devait calculer le pourcentage de chances de cette femme ou de cet homme de tomber malade, d’avoir un accident ou de gagner au Loto. Un triste métier dans lequel il s’enferma, ne vivant que pour gagner de l’argent pour soigner Titania. La seule chose à laquelle il tienne vraiment. Il en devint malade, n’arrivant plus à avaler quoi que ce soit. Puis vint cette femme, qui se plaignait que son assurance ne couvrait pas sa voiture alors qu’elle n’avait jamais eu d’accident. Heine détestait le contact avec les autres, même quand il s’agissait d’échanger quelques mots. Il tenta de lui faire comprendre que ce n’était pas compris dans l’assurance qu’elle avait prise, que ce n’était pas une question d’accident ou pas. Peut-être était-elle sourde, peut-être était-il très fatigué, il se mit à lui hurler dessus. Tous sortirent de leurs bureaux, le contemplant sans agir. Il claqua derrière elle la porte de son bureau aux minces murs, qui ne permettaient pas assez d’isolation pour étouffer ses pleurs, qui le secouaient comme une décharge électrique. Ne pouvant passer sa rage sur les chaises ou meubles, désirant garder son boulot, Heine s’en retourna dans son pitoyable logiciel, qui pouvait définir quels sont les jours où vous avez plus de chance de mourir. Parce que vous êtes roux, que vous avez une voiture, que vous êtes né cette année. Pour tenter de passer outre sa rage, Heine rentra manuellement que l’horrible harpie qui l’avait fait sortir de ses gonds avait 100% de chances de mourir l’année en cours. Trois jours plus tard, il apprenait qu’elle était morte dans un accident de voiture. Il sourit, devint blême, hystérique, se mit à rire, à pleurer. Étais-ce véritablement possible ? Il retenta le coup. Il était assuré dans ce même lieu. Il chercha son dossier, et rentra que sa fille avait 100 % de chances de se remettre de son cancer. Mais rien ne se passa. Ce n’était qu’un coup de chance, la dernière fois. Écœuré ne supportant plus la vue de cet ordinateur qui un instant lui avait donné tant d’espoirs, il donna sa lettre de démission, cessa les traitements de sa fille. Cela ne servait plus à rien ! Tout était vain, elle allait mourir. Il en vint à la détester. Il ne voulait plus la serrer dans ses bras, ne s’approchait d’elle que pour dire des méchancetés. Heine préférait l’oublier dès maintenant, pour ne pas trop souffrir de sa mort.

    + + + + +


    Plus il attendait, plus la mort tardait. Les cheveux de Titania se remirent à pousser, ses joues reprirent des couleurs, mais Heine ne s’en apercevait pas, vivant sur l’argent que lui versait son père, sans plus trop s’en rendre compte, étant devenu une habitude. Titania elle, fit tout pour qu’enfin il tourne de nouveau les yeux vers elle. La nuit, elle se glissait dans son lit, prétextant une quelconque peur. Elle veillait chaque soir, attendant qu’il entre, toujours ayant préparé quelque chose qui, espérait-elle, lui ferait plaisir. Elle s’était déguisée, avait cueilli des fleurs, s’était mise à cuisiner en copiant ce que faisaient les cuisiniers à la télévision. Toujours quelque chose. Mais lui disait qu’elle était laide habillée comme ça, que les fleurs allaient pourrir et que c’était dégoûtant, qu’elle avait trop fait cuire le repas. Un jour, elle ramena un petit chat, mais il le noya sous ses yeux. Il ne voulait pas de chat, ne voulait pas qu’elle se déguise, ne voulais pas qu’elle embellisse la maison ou qu’elle prépare le repas, elle voulais qu’elle disparaisse. « Disparais ! ». C’est ce qu’il criait sans arrêt, avant d’abattre sa main sur sa joue. Et elle restait muette. Elle voulait tant lui faire plaisir. Il voulait qu’enfin elle meure. Mais ce jour béni n’arriva pas, Titania était guérie. Heine eut du mal à se faire à cette idée, lui qui déjà était en deuil. Il l’emmena faire un tas d’examens, mais non, elle n’avait plus de cancer, il s’était totalement résorbé.


    Heine perdit les pédales. Il alla jusqu’à la prison, pour retrouver Lenox, qui toujours été là, et toujours sans dent. Il n’eut pas de difficultés à obtenir une permission de visite, cet homme n’en recevait jamais et la visite d’un ancien camarade ne lui ferait pas de mal. Heine ne savait trop quoi penser. Était-il maudit, ou béni ? Il présenta à Lenox ce qui s’était passé. Ce dernier, bien que Heine lui ait volé ses pouvoirs, l’aida. C’était si étonnant ! Comment cet homme, en apparence si simple, avait-il pu accomplir une telle chose ? Rien n’était impossible avec la magie, certes. Peut-être que son don s’était senti mieux dans le cœur couleur pétrole de cet homme dont les yeux trahissaient les méfaits. Le prisonnier lui indiqua à qui s’adresser, le temps de discussion au parloir toujours étant limité et hautement surveillé, surtout entre deux compagnons de cellule. Heine dut donc remettre tout son destin sur les mots de Lenox. C’était si rare ! Mais ce fut utile. Heine fut fortement apprécié de tous les sorciers qu’il croisa. Le première fut une demoiselle qui se faisait nommer Goéland et qui lui servit de guide tout au long de son initiation. Ce fut elle qui le baptisa. Elle trouvait que le surnom d’Ichor lui allait terriblement bien. L’Ichor, c’est le sang des dieux. La blondeur et la stature de Heine lui rappelaient sans cesse les statues des dieux grecs, avec leurs muscles finement ciselés, mais son goût pour le sang transparaissait par tous ses pores. L’Ichor. Le Goéland lui enseigna tout, l’aida à canaliser ses dons, de sorte à qui ne le dévore pas. Le Goéland l’aida même à réaliser un petit carnet qui reproduisait sans problème le logiciel qu’il avait utilisé les deux premières fois. Et même, lui enseigna à passer inaperçu. Tournaient les chasseurs et exorcistes. Heine s’était débarrassé de la menace du cancer, mais gagné la peur d’un jour être découvert. Se sentant observé à chaque coin de rue, devenant complètement paranoïaque, Heine décida de partir ailleurs, loin. Il prit une carte, ferma les yeux et à l’aveuglette pointa un endroit. Haverleigh. Le hasard, là aussi ?


Dernière édition par Heine M. Rosencrantz le Mer 24 Juin - 0:12, édité 2 fois
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Rosencrantz Titania



    Habitante. feat Monika Jagaciak.
    Titania, c’est sa fille, sa raison de vivre. Titania, c’est son petit faible, et il l’aime de toutes les façons qu’il puisse le faire. Violemment, méchamment, avec les mains et des insultes. Mais toujours c’est à elle qu’il pense, toujours c’est pour elle qu’il lorgne les vitrines des magasins, à la recherche d’une robe, d’un bijou, d’un ruban qui irait parfaitement sur ce trésor jalousement gardé par le dragon qu’il est. Ce n’est pas parce qu’il ne lui sourit pas, qu’il ne la réconforte pas, qu’il ne l’aime et ne la chérit pas. Qui aime bien châtie bien. Qui châtie trop aime trop.



DERRIERE L'ECRAN


    Nom/Pseudo ? j'en ai tant. Patate m'ira très bien. =)
    Age ? 17 ans, huhuhuh. Huhuhuh. Huh. c'est un âge comique où on se tape le bac, ou on est bientôt majeur, tout en ayant encore des boutons.
    Célébrité sur l'avatar ? Hampus Ahlqvist. Quand même, quatre voyelles pour dix consonnes, c'est inquiétant. Comme que ça se prononce, tout ça ? *Ira lui poser la question.*
    Un avis sur le forum ? Il est très bien, sinon pourquoi je me serais inscrit ? Non mais ho.
    Comment as-tu débarqué ici ? Via un partenariat avec un autre site.
    Autre chose ? Dommage que l'on ait pas le droit à tous les groupes... pourquoi vous n'avez pas fait moins de PVs ? >3<' Argh, j'espère que je ne me suis gouré nulle part, cela me ferait mal >.>'


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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 9:00

    Bienvenue patate =p ! ( L )

    On discute de ta fiche && on te tiens au courant Wink
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 10:33

Merci =D *Patate agite ses feuilles pour montrer son contentement (et non pas parce qu'il est jaloux)*
Bonne chance pour vos discussions, avec tous les nouveaux membres, vous devez être débordés, non ? :'D C'est la première fois que je tombe sur un forum ou l'équipe de modération discute entre elle pour la validation des fiches x3 Si vous avez une question, chuis là ! (Heureusement, sinon ce serait problématique pour Rp...).
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 11:19

    Tu verras, tu le seras jaloux !! ( a )

    Ben pour l'instant la plupart des fiches sont en cours donc ca va =p. C'est pas vraiment une discussion en faite mais il faut l'accord de deux admins donc voilà =p
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 14:56

Je suis le roi des fiches rapides, héhéhé. J'ai déjà un personnage assez perturbant, tu veux en plus rajouter une couche de jalousie ? On n'a pas fini. :'D Hum, il faut donc que je soudoie deux admins pour pouvoir passer sans problèmes. C'est combien, les pots de vin par ici ?

Ah, question ! (quoi, encore ?) Est-ce que je peux rajouter dès maintenant Titania (sa fille) dans "Vous et les autres" ? Je posterai son scénario dès que je serais validé :o (si jamais ça arrive >.<')
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 15:08

    Je suis la meilleure pour insuffler la jalousie, tu ne pourras pas résister !!! =p
    Les pots de vin c'est beaucoup, plus que ce que tu ne peux !! =p

    Mais comme j'aime bien ton personnage je vais peut être pouvoir soudoyer un peu les autres admins ! =p

    && oui tu peux rajouter Titania dans tes liens !!


Dernière édition par Maeve A. Johnstone le Mer 24 Juin - 15:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 15:37

*compte les trois piécettes dans sa tirelire* Erf...

Je ne suis pas le seul à aimer mon personnage catastrophique sur fond de musique improbable *u* C'est rassurant déjà x) Une personne de plus cruelle avec les chatons, allez è.é Et c'est Titania, pas Tatania >u< *snif, ça sent le Shakespeare... Macbeth, Titania, Lenox...* Je l'ai rajoutée, ça fait plus de vide, ah, c'est si beau. Merci de ton aide ~
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Morana Dido Vanseult
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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 17:25

    On a fait tant de PVs et restreints certains pas uniquement pour qu'on prenne nos bébés, mais par souci de cohérence pour les membres :p Ca permet d'éviter trop de débordements ^^

    En tout cas, bienvenue à toi.

    Fiche validée :p Bon jeu (;
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Heine M. Rosencrantz

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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyMer 24 Juin - 17:37

Pour les amoureux de leur propres personnages, c'est impossible à comprendre x3 *chouchoute son Heine depuis tant d'années à présent qu'il ne les compte plus*

Je suis validé, je suis validé, yepeeeh ! Sans débourser quoi que ce soit ! >3< Sans avoir dû recommencer ne serais-ce qu'une parcelle de ma fiche *u* Oooh, c'est magnifique tout ça ! *plante un baiser sur la joue de chaque admin* Si vous l'arrosez bien tous les jours, vous aurez une jolie fleur è.é" (je vous assure que je vais bien, merci).

Hinhinhinhinhin.
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Amédée Wright

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MessageSujet: Re: Rosencrantz.   Rosencrantz. EmptyVen 26 Juin - 17:14

bienvenue ici ! (avec un train de retard ><)
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