Medusa Hall || The pleasure of being a sinner

Hall & Medusa Eridani. 25 ans. indépendante Né le 21 février 1984, à Louisville, Kentucky Répandre le mal, la luxure, la fête et jouer avec les autres, rien ne la satisfait plus que de briser des vies. Chacun son hobbie, non? La rancune, seul sentiment que Medusa parvient à identifier spontanément et qui motive la grande majorité de ses actions et de ses gestes, il semblait alors tout naturel qu’elle ait des facilités pour les malédictions. Ce n’est pas pour rien si les rumeurs vont bon train à son sujet, elle n’a aucune pitié et mieux vaut éviter de la contrarier si on ne veut pas mourir sous le joug d’une malédiction impossible à effacer. Son pouvoir réside dans le fait que chaque sort qu’elle jette ne peut être annulé que par elle et uniquement elle. Contrairement à la grande majorité des sorciers, elle a su explorer la partie la plus abjecte de son pouvoir, de sa personne et de la magie, elle connait ses limites et sait comment accroitre son pouvoir. Son indépendance l’empêche de s’intégrer à une quelconque confrérie, de toute façon, elle a depuis trop longtemps flirté avec le mal pour s’en débarrasser, il fait parti d’elle autant qu’elle fait partie de lui, il est son amant, son ami et se montre bien plus fidèle que n’importe quel être humain. Elle possède un autre pouvoir, qui ne peut être véritablement considéré comme tel mais qui ne peut non plus être négligé, son physique. Magnifique, envoûtante et tentatrice, elle fait de la gente masculine tout ce qu’elle veut, il lui suffit de lancer un regard de braise à n’importe quel homme pour qu’il termine à ses pieds et de ce pouvoir, elle en use et en abuse, piétinant et profitant de la stupidité de quelques mâles en rut. De toute façon, qui s’en soucie ?





MAIS ENCORE...





vous considérez-vous comme quelqu'un de bien ? Quelle question! A quoi peut servir le bien hormis faire ce que les autres attendent de nous? Non, cette idée de bien, elle l'a abandonné il y a bien longtemps et l'avis des autres lui importe peu, elle estime faire ce qui est juste selon ses propres règles. Si ne pas se trahir signifie être quelqu'un de bien, alors effectivement, elle est une personne qui gagne à être connue ou presque.

vous pensez-vous fidèle à vous-même ? Bien entendu, elle est l'unique personne à qui elle peut faire confiance, par conséquent, elle ne cesse d'agir selon sa conception du monde et de son environnement, jamais elle ne trahirait le peu de règles qu'elle s'impose, c'est une question de sécurité. Si on commence à trahir sa propre parole, comment peut-on afficher une assurance à toute épreuve? Parce qu'elle ne doute pas d'elle, parce qu'elle sait qu'elle est dans le vrai et que le reste du monde a tort, elle est plus forte que le commun des mortels. Sa force, elle la tire de ses convictions.

comment occupez-vous vos samedis soirs ? Doo est une fille qui ne tient pas en place, elle aime voir de nouvelles tête, sortir, boire, s'amuser, vivre tout simplement. Certains diront que c'est une traînée, une fille facile, à cela elle répond souvent qu'elle est la seule apte à décider ce qu'elle fait de son corps et avec qui elle peut s'en servir. Elle aime le sexe, soit, ce n'est pas parce qu'un blaireau a écrit il y a des milliers d'années que c'était malsain que ça l'est forcément, bien que la plupart des ses rapports n'aient rien de très normaux. Son seul amant "régulier" est son ami de longue date, bah oui, plusieurs années, ça fait long, Travis. D'ailleurs, il n'est pas rare qu'elle lui consacre un samedi soir tout entier, eh oui, rien que ça. Il passe la première partie de soirée à se chercher et la deuxième à tirer à pile ou face pour savoir comment, chez qui et quand.

diriez-vous que vous usez de la magie à titre personnel ? A quoi sert la magie sinon à ça? Pis quoi encore, l'utiliser pour aider les autres? Faut pas déconner. Bon, il est vrai que de temps en temps, son côté féministe la pousse à donner un coup de main à des pauvres filles qui viennent de se faire larguer violemment par leur crétin de petit ami. Ces petites malédictions lui ont value une sacré réputation et depuis, on fait souvent appel à elle pour des vengeance de ce genre, dès qu'elle a le temps, elle ne s'en prive pas, jugeant que la gente masculine et sa médiocrite sont une honte pour la race humaine.

quel est votre point de vue sur la magie noire ? La magie noire c'est sa tasse de thé, elle est tombée dedans quand elle était petite et depuis, est habitée par celle-ci. Jamais encore l'idée ne lui ait venue de faire le bien et de toute façon, elle reste persuadée qu'aider les autres est bien moins gratifiant que s'aider soi-même. Quitte à choisir, elle se préfère au reste de l'humanité. Egoïste me direz-vous? Sans doute mais qui ne l'est pas?

vous vous retrouvez un jour face à un chasseur, comment réagissez-vous ? Chasseur? Chasseur, ce mot lui dit vaguement quelque chose, il la fait même sourire quand elle rencontre une "consoeur" hystérique qui braille à propos de ces minables souhaitant mettre un terme à leur suprématie. Sa réaction face à un des leurs serait pour le moins violente, on emmerde pas une emmerdeuse, on la subit. Tuer des gens ne l'effraie pas mais les chasseurs ne sont pas des personnes selon elle, autant dire que s'en débarrasser serait une bagatelle.

une passion, en dehors de la magie ?Le sexe, comme certains pratiquent le sport, elle, veille à ses entraînement quotidien et si elle en loupe un seul, elle est très rapidement de très mauvaise humeur. Hormis ça, elle aime assez la musique, violente de préférence, la douceur n'a jamais été son fort de toute façon. Sinon, elle pratique la boxe thaïlandaise depuis plusieurs années maintenant, dès qu'elle le peut, elle passe à la salle d'entraînement pour décompresser et évacuer une partie de la haine qu'elle a en elle.




VOUS & LES AUTRES


Pour les Postes Vacants & scénarios, merci de lister ici vos relations. Il n'est pas question de reproduire mot pour mot la relation donnée par les administrateurs ou le membre. A vous de reformuler tout cela.



Travis Hamilton

mages indépendants. feat Ashton Kutcher. Son seul et unique ami, il est d’ailleurs bien plus que ça puisqu’ils partagent souvent le même lit sans que ça ne les engage à d’avantage. Pourtant, leur relation n’est pas dénuée de jalousie, du moins du côté de Medusa et c’est justement ce qui lui pose le plus de problème, elle ne comprend pas cette volonté de faire de Travis sa propriété entière car la simple idée d’appartenir à quelqu’un la répugne. Elle essaie donc d’intérioriser ça de son mieux même si parfois, son agacement est visible, Hamilton semble trop aveugle pour faire les déductions qui s’imposent, au plus grand soulagement de la brunette. Est-ce une erreur d’avoir laissé quelqu’un entrer dan sa vie et être si proche d’elle ? Sans aucun doute !

Ed Neriah Richardson

Mages blancs. feat Zac Efron. On a tous des défis personnels, en mettant la barre plus haut et en parvenant à l’atteindre, on acquiert une certaine confiance en nous qui nous faisait défaut. C’est un peu la même histoire avec Ed. Dire qu’il est moche serait mentir, elle le trouve plutôt attrayant bien qu’un brin trop gentil et elle ne rêve que d’une chose, le pervertir, lui donner un avant goût de l’Enfer et le faire basculer du côté où les lois sont si floues qu’on préfère les ignorer. Une fois qu’elle l’aura ajouté à son très gros tableau de chasse, elle l’oubliera comme il est venu, en espérant qu’il ne pourra jamais se débarrasser de cette empreinte qu’elle aura laissée sur lui. Pour le moment, il continue à résister, bêtement, on ne dit pas non à Medusa, on obéit. Si cette notion lui échappe encore, elle ne demande qu’à l’aide à l’intégrer.

[/list]

Hannah Heidrun Lorenco

mages indépendants. feat Taylor Swift. Inutile d’être devin ou empathe pour savoir ce que cette petite pimbêche pense de Medusa. Pour qui se prend cette fille à papa pour la juger de la sorte ? La brunette reste persuadée que sous ce vernis qu’Hannah expose à tout va se cache des choses bien moins reluisantes et si Doo parvient à mettre la main dessus, elle ne se fera pas prier pour s’en servir contre la blondinette. Elle la méprise plus que de raison, autant dire que se mettre en travers de son chemin pourrait s’avérer dangereux pour la petite Laurenco..

[/list]

[/list]

MISE EN SITUATION

Dès son plus jeune âge, la petite Medusa développa de véritables aptitudes pour faire souffrir les autres, manipulatrice à ses heures, elle pouvait retourner la cours de récréation en un clin d’œil et ne pas en porter la responsabilité pour autant. C’était toute la magie de ce don inné, elle faisait ce qu’elle voulait des autres, adultes, enfants ou animaux, on ne pouvait, ensuite, se résigner à lui en vouloir, elle et sa bouille d’ange. Non, on imaginait mal que le démon se cachait derrière ses grands yeux océan, comment une petite fille aussi jeune pouvait comprendre et apprécier faire le mal ? Sa mère ne le compris jamais non plus.

« T’en fais pas Minou, tu ne sentiras rien. » marmonna-t-elle à l’adresse du pauvre chat tandis qu’elle levait le scalpel en l’air, le faisant étinceler à la lueur du néon

Les animaux et elle, grande passion, du moins tout ce qui concernait leur dissection et leur décomposition. Cet attrait pour la mort, elle ignorait d’où il pouvait lui venir mais le nombre de pauvres bêtes qu’elle avait massacré était impressionnant, sa mère semblait pourtant aveugle, incapable de s’apercevoir ce que devenait les malheureuses bestioles qu’elle offrait à sa petite princesse. Autant dire qu’elle ne put cacher sa terreur en pénétrant dans la chambre de la petite brune ce jour là. S’en suivit des visites chez différents psychologues de la région pour finir chez un psychiatre de renom. Ces années là, elle n’en parle presque jamais, non par honte mais parce que cela réveille cette part d’ombre en elle, bien plus abyssale que tout ce qu’elle peut montrer aujourd’hui. Si elle pense s’assumer entièrement, telle qu’elle est, elle se trompe, il demeure tant de choses qu’elle a enfoui depuis trop longtemps, des choses terrifiantes, monstrueuses qui ne demandent qu’à refaire surface et à vivre.

Sans doute fut-ce la raison pour laquelle elle était si douée dans la magie et que ses prédispositions dépassèrent de loin celles plus faibles de sa mère. Très jeune, elle parvenait à réaliser des sorts que même des adultes ne maîtrisaient guère. C’est ce qui effraya autant sa mère, qu’elle puisse un jour se servir de son avantage pour faire le mal et terminer ce qu’elle entreprit par le passé. Seulement, plus sa fille grandit et plus elle perdit le contrôle sur elle. Doo ne lui pardonna jamais ces années à la traîner de spécialiste en spécialiste, la faisant passer pour une véritable cinglée aux yeux du reste du monde. Si aujourd’hui, elle éveille tant de mépris sur son passage, elle juge ça comme l’œuvre de sa mère. A croire que l’influence de Calpurnia ne parvint pas jusqu’à l’insondable conscience de sa propre fille. La pauvre femme ne cesse de s’en vouloir d’avoir engendré un monstre, pourtant, elle l’aime, elle, la chair de sa chair, le sang de son sang, même si depuis quelques temps maintenant, elles ne se parlent plus. Alors pourquoi Medusa continue-t-elle à envoyer de l’argent à Cal ? Elle répondra certainement par pitié mais derrière tous ces non dits, ces disputes et ce mépris se cache un peu d’amour, on ne se défait pas de ses racines si facilement.



L’air mauvais, elle déambulait dans les rues de New York, son sac sur l’épaule, la sangle lui râpant la peau. Cachée derrière ses immenses lunettes de soleil, elle essayait de se repérer dans les artères immenses de la grosse pomme, sans grand succès. C’était la première fois qu’elle revoyait son père depuis près de 2 ans et cet abruti l’oubliait, ne prenant même pas la peine de venir la chercher à l’aéroport. Dire qu’elle n’avait eu de cesse de le défendre devant sa mère, elle comprenait mieux pourquoi celle-ci avait préféré divorcer, il n’y avait, dans la vie de cet homme, de place que pour son travail. Gros bonnet d’une entreprise d’import export, il faisait parti des hommes les plus riches du pays mais ça ne faisait pas de lui quelqu’un de bien élevé pour autant. Depuis son divorce, c’était tout juste s’il téléphonait à sa fille, même s’il ne manquait pas d’inspiration pour ses cadeaux d’anniversaire et de Noël, sans doute devait-il déléguer ça à une de ses nombreuses secrétaires, elle n’appelait pas ça un père. Ce dont elle avait besoin ce n’était pas d’être achetée mais d’être entourée et ce concept là lui était totalement étranger. Cette année, dans l’idée de se faire pardonner d’avoir oublié d’appeler pour son anniversaire, il l’avait invité à venir partager sa vie pendant les vacances d’été, sans hésiter elle avait accepté, autant dire qu’elle regrettait désormais.

« Mademoiselle ! » fit une grande rousse élancée et au visage très masculin

Regardant autour d’elle pour s’assurer qu’on s’adressait bien à elle, Medusa finit par faire face à l’inconnue, plein de défi dans les yeux. Dire qu’elle avait promis à sa mère qu’elle ne parlerait pas à des étrangers, même si ce qu’ils proposaient pouvait être alléchant… Loupé !

« Qu’est-ce que vous me voulez ? J’ai pas d’argent à vous donner, je ne crois pas en Dieu et j’en ai rien à carrer que Jésus soit sur le point de revenir sur Terre. » autant mettre les points sur les i dès le départ

Décontenancée quelques secondes, la femme se mit à sourire, dévoilant une dentition parfaite et d’un blanc éclatant. Après avoir remis de l’ordre dans sa tenue, elle tendit la main d’un air solennel.

« Caroline Mc Lay, directrice de l’agence de mannequins Elite. Je n’ai pas pour habitude d’aborder les jeunes femmes dans la rue mais vous avez un physique très intéressant, le genre de profil que nous sommes en train de rechercher pour la collection exotique de l’été prochain. Que diriez-vous de nous asseoir dans un café pour discuter ? »

La brunette la dévisagea avec méfiance un long moment, pesant le pour et le contre et se disant que l’oublie de son père valait bien la peine de lui foutre une trouille d’enfer et puis, elle n’avait rien à perdre à accepter, si ?

« Je vous accorde 15 minutes. » répliqua-t-elle comme si elle était le maître de la discussion

Cette assurance et ce naturel de battante plurent énormément à Caroline qui en plus de lui donner sa carte et ses coordonnées personnelles, lui fit promettre de repasser le lendemain à l’agence. Dix jours plus tard, elle réalisait son premier shoot et commençait à étudier des contrats pour des défilés dans le monde entier. Quant à son père, elle l’a depuis longtemps rangé dans un coin de sa mémoire, aujourd’hui remarié, il accorde peu d’intérêt à son ancienne vie et à ces folles que sont sa fille et son ex femme.


Allongée sur le ventre, les jambes emmêlées dans les draps, elle se retournait pour la énième fois sans parvenir à faire taire les gazouillis des oiseaux dehors, à cacher cette saleté de rayon qui lui éclairait le visage et à faire cesser ce tintement régulier provenant de la cuisine. Les bras enserrant fermement son oreiller, elle plongea la tête dedans, faisant onduler sa magnifique chevelure ébène, qui, après la nuit qu’elle avait passé, était encore en ordre. Les seuls stigmates de ses folies étaient cette lampe de chevet cassée qui gisait par terre et ses vêtements éparpillés aux quatre coins de l’appartement. Des pas se firent entendre sur le plancher, la forçant à ouvrir les yeux et à relever la tête, à contre cœur. Bordel, elle avait oublié de mettre à la porte ce blaireau qu’elle avait ramassé au vernissage d’elle ne savait plus quel artiste. La mine renfrognée, elle se redressa totalement, enserrant le drap autour de son corps élancé mais solide et fixa le blondinet d’un air exaspéré. Qu’est-ce qu’ils ne comprenaient jamais dans la phrase « c’est juste pour cette nuit. » Elle lui paraissait plutôt claire mais non, il fallait toujours qu’elle tombe sur ce genre de gars, content de se réveiller à côté d’une créature de rêve complètement nue. Pour Medusa, ce genre de réveil annonçait toujours une très mauvaise journée. Son attitude fit perdre le sourire au bellâtre qui se sentit soudain stupide avec son plateau entre les mains.

« Je t’ai réveillé ? »
« Ouais ! » répliqua-t-elle avec agressivité
« Je suis dés… »

Elle ne lui laissa pas le temps de terminer que déjà elle se dressait de toute sa hauteur et le toisait avec un mépris glacial.

« Casses toi ! Maintenant ! »
« Mais je … Je suis chez moi. » bredouilla-t-il

La brunette scruta la pièce et s’aperçut qu’en effet, elle n’était pas chez elle, loin de se démonter, elle enfila de nouveau ses vêtements, maudissant le champagne de l’avoir aseptisée au point qu’elle finisse par s’endormir chez un inconnu. Certes, elle était celle qu’il fallait craindre mais tout de même … Quand elle fut vêtue, Doo lui lança un regard venimeux avant de s’en aller comme une reine.

« Y’a un cocktail organisé par la mairie ce Samedi, tu dois y être Med ! »
« Je suis pas une potiche Caleb. » répliqua-t-elle à son agent
« Mais ton métier c’est d’être belle et c’est un gros bonnet qui veut que tu sois là, il t’adore et aimerait te parler. »Est-ce que j’ai une gueule de Call girl ? Non franchement ? Putain, tu fais chier Caleb ! Je fais pas dans les défraîchis, ok ? »
« Qui te parle de te le taper, t’as juste à lui sourire, être agréable comme tu peux le faire quand tu le veux bien et le tour est joué ! »
« Combien ? »
« Oh … Tout de s-… »

Le regard qu’elle lui offrit suffit à le faire céder à et avouer que la simple et bonne raison pour laquelle il avait accepté ce contrat était la somme astronomique proposée. Veillant à ses intérêts, elle finit par céder et accepter de s’y rendre à condition qu’on lui trouve une robe exceptionnelle pour l’occasion. Quand elle l’enfila et se regarda dans la glace, elle sut qu’elle ne passerait pas inaperçue. En effet, en gravissant les marches de l’hôtel de ville, bon nombre d’hommes avaient manqué de s’étaler, pourtant déjà aux bras de bombes sexuelles qui semblèrent bien ternes à côté de la sulfureuse brune. Comme souvent, les débuts prometteurs se transformèrent en cauchemar. Elle connaissait ce genre de soirée où paillettes se mêlaient à la politique et elle détestait ça, les femmes étaient agitées comme des trophées, on parlait business et elle s’ennuyait à mourir. Près des fenêtres, elle contemplait la métropole, un verre de champagne à la main, priant pour que ça se termine.

« Je pourrais passer mon temps à contempler les étoiles mais elles sont bien fades comparées à vous. »

Tournant vivement la tête, elle tomba nez à nez avec un apollon, une sorte de géant, habitué de la salle de sport et trop sûr de lui pour qu’elle supporte sa compagnie, pas ce soir. Le fixant avec moquerie, elle arqua un sourcil avant qu’un rictus ne se dessine sur ses lèvres.

« Vous essayez de me draguer et vous vous y prenez très mal, en plus de manquer d’originalité, vous manquez de classe. Je vous plains. »

C’était le mauvais endroit, le mauvais moment et elle n’avait laissé aucune chance au malheureux qui sembla presque étonné que son charme ravageur ne fonctionne pas sur elle, pourtant, il n’insista pas, se contenta de l’observer de loin, lui offrant des œillades appuyées et des « Hey » suivis de clins d’œil qui l’agacèrent au début et finirent par la faire éclater de rire. Ce type avait vraiment des problèmes mais avait le mérite de persévérer. Fier de son petit effet, il fit de nouveau une tentative d’approche et s’installa à ses côtés sur une sorte de divan.

« Je ne me suis pas présenté, Travis, Travis Hamilton. » se présenta-t-il en tendant la main
« Medusa Hall. » fit-elle en tendant la sienne

Comme un parfait gentleman, il s’en empara et déposa ses lèvres dessus tout en gardant son regard rivé au sien. Libérant sa main d’un geste gracieux, elle agrippa son col et lui offrit un baiser fiévreux et plein de promesse, heureusement le coin sombre dans lequel ils se trouvaient était privilégié et leur permettait d’avoir assez d’intimité pour ne pas attirer tous les regards.

« J’habite pas loin, si tu veux poursuivre cette conversation, Travis. » proposa-t-elle en détachant chaque syllabe avant de se lever, presque aussitôt rejointe par Don Juan






« Arrêtes ça ! » commanda-t-elle avec impétuosité alors que Travis s’esclaffait comme un imbécile
« Non mais tu avoueras que c’est drôle, toi, courir après un gamin imberbe et mages blanc de surcroit, est-ce que tu ne serais pas en train de passer de l’autre côté ? »

Il repartit de plus belle dans un éclat de rire ce qui lui soutira un sourire, elle-même trouvait cette obsession pour ce gosse complètement stupide, cette histoire n’était qu’une question d’orgueil, il avait dit non et depuis, elle avait décidé qu’il cèderait, coûte que coûte. Ca avait toujours été son problème, elle ne supportait pas qu’on lui refuse quoi que ce soit, loin d’être pourrie gâtée étant enfant, elle devint comme ça avec le temps, encaissant pas mal pour ne plus se laisser dicter sa vie par qui que ce soit et pour vouloir diriger celle des autres.

« Crois moi, y’a pas de danger, je veux juste faire de lui un homme et pourquoi pas l’influencer pour qu’il ouvre les yeux. Après ça, je repartirai comme je suis venue. » affirma-t-elle
« Je ne sais pas si j’aurais toujours envie que tu t’occupes de moi après que tu te sois chargée de lui. » avoua-t-il, soudain plus sérieux

Une étrange lueur s’anima dans le regard incandescent de Doo, pourtant, son expression demeura impassible, elle se contenta d’un sourire affadi avant de se laisser aller d’avantage dans la banquette. Personne ne parvenait à déchiffrer son comportement mieux que Travis, pourtant, quand elle était comme ça, il ne savait jamais comment réagir, elle pouvait se montrer si imprévisible que cela aurait été du suicide que de la toucher.

« Je suis sûre que ce ne sont pas les prétendantes qui manquent. » reprit-elle après un silence pesant
« Effectivement. » se contenta-t-il de répondre avant de terminer sa coupe de champagne
« En attendant, il ne s’est toujours rien passé alors autant en profiter avant que tu ne te tournes vers des femmes insipides et sans charisme. » fit-elle en se rapprochant dangereusement, agrippant sa cravate entre ses longs doigts fins et manucurés

Malheureusement, ils n’échangèrent qu’un baiser furtif car déjà une blondinette débarquait de nulle part et accapara son attention. Folle de rage, Medusa ramassa son sac et quitta la soirée sans un regard pour Travis.

« Hey. » l’apostropha-t-il alors qu’elle montait dans un taxi
« Aller, pile ou face ? Bon allez, je prends face, si c’est pile c’est chez toi et si c’est fa-… »
« Pas ce soir ! »
« Quoi ? Tu plaisantes ?! »
« Tu veux jouer ça à pile ou face aussi ? » lui lança-t-elle non sans ironie avant de s’engouffrer dans le taxi et de l’abandonner sur le trottoir, persuadée qu’il trouverait une autre façon de combler sa solitude, à son plus grand désespoir.

C’était le paradoxe de leur relation, ils ne se promettaient rien mais entretenaient néanmoins une certaine exclusivité, assez pour nourrir de la jalousie et du ressentiment, assez pour qu’elle se sente délaissée comme ce soir et lui en veuille alors qu’il n’agissait que comme il avait l’habitude de le faire. Le problème venait forcément d’elle et de sa solitude qu’il égayait par ses âneries et sa simple présence. Elle se devait de trouver d’autres occupations si elle ne voulait pas que cette histoire tourne au cauchemar.

DERRIERE L'ECRAN

Nom/Pseudo ? Datura la grande, la seule l'unique, le gourou de ses pervs XD
Age ? 19 balais, je peux vous dire que j'ai de quoi nettoyer la poussière (blague à nanard désolée XD)
Célébrité sur l'avatar ? La sublimissime Megan Fox
Un avis sur le forum ? GRAOUUUUUUUUUUUUUUUU parce que je suis incapable de faire plus constructif, les groupes sont de vraies petites merveilles
Comment as-tu débarqué ici ? Les admins font très bien leur boulot LOL
Autre chose ?J'espère ne pas être la seule perv dans le coin XD

Merci bien :) Pas de problème
Je me demandais si vous aviez vu mon sujet dans la partie questions, suggestions machin?
Parce que mon amie aimerait bien savoir avant de sinscrire lol

Merci bien :)

J'ai terminé :)

En effet PTDR C'est une psychopathe XD
Merci beaucoup *HUG*