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 *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?

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Amédée Wright
Lucie S. Abrahams
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Lucie S. Abrahams

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MessageSujet: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:11

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LUCIE Selena ABRAHAMS
phobia. peur. démons
Née le 13 avril 70 avant J.-C., à Louxor - Égypte

« Ce que j’aime ? Tout et rien à la fois. Voyez-vous, je suis sur terre depuis assez de temps pour en être dégoûtée. Toute cette vermine de partout, ça me prend aux tripes, ça me donne envie de leur cracher ma bile au visage. Et pourtant, ceux que l’on appelle mortels sont si divertissants. Oh oui, je jouis de les voir gâcher leur existence, année après année, siècle après siècle. Pauvres humains sans importance. Je m’enivre de leurs petites vies insignifiantes. J’aime les voir souffrir. Leurs heurts sont mes plaisirs. Et dire que je ressemblais à l’une de ces créatures du diable. Ou de dieu, à vous de voir.
Vous devez alors vous demander si je passe mon temps à rire sur le malheur de ces pauvres innocents. Non, bien sûr que non. Je suis lasse si rapidement de les entendre gémir sur leur sort. Non, mon temps, je le passe à errer ça et là. Observer est un bon passe-temps, mais agir l’est encore plus. Pour résumer, je vis d’amour et d’eau fraîche. Enfin…façon de parler. Par amour, j’entends bien évidemment ; plaisir de la chair. Et par eau fraîche, je veux bien évidemment dire poisons en tout genre. Pas de celui qui vous tue, puisque je suis déjà morte. Mais de celui qui vous enivre, qui vous porte au-dessus de la réalité, de celui qui s’infiltre en vous tel un serpent pour vous faire paraître la vie plus belle. L’immortalité a ça d’agaçant qu’elle dure infiniment. Alors autant la prendre du bon côté. Et croyez-moi, je ne suis pas de celles qui se laissent porter par leur existence. Non, c’est moi qui porte mon existence. Et celle des autres avec, tant que j’y suis. »

« Secret. Vous avez bien dit secret ? Je suis une femme de secrets, pour la simple et bonne raison que personne ne connaît a vie, ou ma mort. Je me dissimule derrière un voile de mystère. Et j’ai la prétention de savoir que personne ne peut deviner mes intentions. Mais je m’éloigne du sujet, n’est-ce pas ? Très bien, je me dois donc de me montrer sincère avec vous.
Si vous voulez tout savoir, je n’étais pas vraiment destinée à être le démon de la peur. Au contraire, la peur était ma plus grande ennemie autrefois. J’étais la jeune fille qui se réfugiait sous sa couche lorsque l’orage grondait. J’étais celle que le noir affolait. Celle encore qui hurlait dans son sommeil d’être visitée par quelconque chimère d’horreur. Non, ne vous méprenez pas. Ce temps est révolu depuis la nuit où j’ai fait couler le sang. Mon propre sang. Cette peur s’est écoulée lentement sur le sol poussiéreux, quittant peu à peu mes veines. Et une fois arrivée aux enfers, j’ai su prendre la revanche sur la vie que j’attendais tant. Désormais c’est moi la source de vos cauchemars. Je suis l’ombre pernicieuse qui vous fait hurler de terreur. Et désormais, la seule frayeur qu’il me reste, c’est que vous m’échappiez. Mais ça n’arrivera pas, croyez-moi. »

MISE EN SITUATION


        « Voici le soir charmant, ami du criminel ;
        Il vient comme un complice, à pas de loup ; le ciel
        Se ferme lentement comme un grand alcôve,
        Et l’homme impatient se change en bête fauve. »

          C. Baudelaire


      « Je m’appelle Lucie. En voilà une belle entrée en matière. Vous savez pourquoi j’ai choisi ce prénom ? Il ne me représente pas du tout. Vous voulez savoir ce qu’il signifie ? En latin, lux était le mot qui désignait la lumière. Et pour beaucoup, lumière est synonyme d’espoir. Vous savez qui portait un nom semblable au mien ? Oui, vous avez deviné ; Lucifer. L’ange de lumière. Ne sont-ce pas les plus grands qui font les chutes les plus douloureuses ? Oh, loin de moi l’idée de me comparer au diable lui-même, je n’ai pas cette prétention. Et puis Lucie est un beau prénom vous ne trouvez pas ? Probablement mon séjour en France m’a-t-il marqué. Il y a bien longtemps de cela. Peut-être aurez-vous l’occasion de m’entendre vous conter cette histoire. Un jour…
      Mais vous savez, les gens me connaissent plus sous le nom de Phobia. Nom grec qui signifie la peur, la crainte, l’angoisse. De tous temps, les gens craignent ne serait-ce que mon nom. Car si je les approche de trop près, les voilà figés sur place. Paralysés par ma seule présence. Je suis désormais la maîtresse de la nuit. Elle me suit comme une ombre et je l’aide à pénétrer en votre âme, même sous un ciel dégagé et un soleil de plomb. Je suis présente au moindre détour de votre pensée. Je ne vous lâche pas d’une semelle. Je suis le plus insidieux des cauchemars. Je ne suis qu’un murmure dans l’obscurité. Et je suis de retour sur terre pour votre plus grand bonheur… »
      --------------------


      LA FONTAINE DE SANG.


        « Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
        Ainsi qu’une fontaine aux rythmiques sanglots.
        Je l’entends bien qui coule avec un long murmure,
        Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

        À travers la cité, comme dans un champ clos,
        Il s’en va, transformant les pavés en îlots,
        Désaltérant la soif de chaque créature,
        Et partout colorant en rouge la nature.

        J’ai demandé souvent à des vins captieux
        D’endormir pour un jour la terreur qui me mine ;
        Le vin rend l’œil plus clair et l’oreille plus fine !

        J’ai cherché dans l’amour un sommeil oublieux ;
        Mais l’amour n’est pour moi qu’un matelas d’aiguilles
        Fait pour donner à boire à ces cruelles filles ! »

          C. Baudelaire


      Au milieu de la nuit, je fuyais. Le sang battait à mes tempes, mon rythme cardiaque s’accélérait. Il n’était pas né celui qui me rattraperait. Non, ils ne m’auraient pas. Jamais je ne les laisserai m’avoir. J’en étais tellement persuadée, et tandis que mes pieds nus foulaient le sable, ma gorge s’enflammait de devoir accélérer. La Lune, pleine et sereine, éclairait ma course désespérée vers la liberté. Les bords du Nil reflétaient la clarté de cet astre changeant. Mais je m’en trouvais loin, si loin. L’écart entre eux et moi diminuaient. J’entendais ces voix siffler à mes oreilles tel des serpents pernicieux. Oh, ils étaient contents, ils pourraient à nouveau se délecter de l’âme d’une innocente. Et je sentais alors mon assurance retomber. Aussi piteusement que mon corps frêle et épuisé.

        « Connais-tu comme moi, la douleur savoureuse,
        Et de toi fais-tu dire : « Oh ! l’homme singulier ! »
        - J’allais mourir. C’était dans mon âme amoureuse,
        Désir mêlé d’horreur, un mal particulier ; »


      Je tentais de m’agripper au sol, tandis que des mains attrapaient ma longue chevelure dans un geste ferme, dépourvu de douceur. L’homme me relevait, arrachant au passage quelques mèches blondes comme le blé. Et alors qu’un sanglot étouffé s’échappait de mes lèvres, j’entendais autour de moi les acclamations des autres gardes. Je ne comprenais pas ce qu’ils me disaient. Seul l’éclat de leurs lames sous la Lune obnubilait mes pensées. Et alors que je fermais les yeux, résignée à mon sort, la brute me jetait à terre sans plus de cérémonie. Leurs rires s’élevaient dans la nuit, mais je ne les regardais pas. Un larme coulait le long de ma joue, et je voyais mes mains écorchés d’être retombée aussi brutalement. Je me retournais alors, faisant face à ces monstres. Ma maîtresse s’était suicidée, par amour qui plus est. Et me voilà accusé d’avoir été complice d’un meurtre odieux. Il ne me restait plus qu’à prier les dieux de m’accueillir dans leur demeure. Mais voilà que j’étais terrifiée à l’idée du sort qu’ils me réservaient. Non pas les dieux, mais les être fétides et pervers qui me faisaient face.

        « Angoisse et vif espoir, sans humeur factieuse.
        Plus allait se vidant le fatal sablier,
        Plus ma torture était âpre et délicieuse ;
        Tout mon cœur s’arrachait au monde familier. »


      Je me résignais. Ils allaient mettre fin à ma vie, ils allaient en finir cette nuit. Mais qui sait ce qu’ils avaient en tête. La brute s’approcha à nouveau, un sourire dévoilant ses dents jaunâtres. Je me débattais autant que je le pouvais, mais ses mains avaient déjà enserré mon bras et me relevaient. Il ne comptait pas ôter la vie à un si joli corps, pas tout de suite qu’il disait. Et à ces mots, une longue plainte s’échappa de ma gorge. Seule la Lune serait témoin de cet acte odieux. Et ça n’avait rien pour me rassurer. Puis j’ai à nouveau aperçu la lame qui dépassait de sa ceinture. Non, il ne m’aurait pas. Pas cette nuit. Et encore moins dans l’éternité qui suivrait. Et c’est la peur qui guidait mes gestes.

        « J’étais comme l’enfant avide du spectacle,
        Haïssant le rideau comme on hait un obstacle…
        Enfin la vérité froide se révéla : »


      J’attrapais le poignard et le tirais hors de sa fourre. Et dès que le garde s’en aperçut, il recula d’un pas vif. Je n’étais plus la même. Mes pupilles larmoyantes étaient illuminées par la crainte et la folie. Les autres riaient autour de moi. Bien évidemment, ils étaient tous armés, je ne faisais pas le poids. Cela les réjouissait d’autant plus. Mais pensaient-ils vraiment que j’étais assez bête pour me mesurer à eux ? Non, mon idée était infiniment plus intelligente que ce qu’ils ne pensaient. Ils n’abuseraient pas de moi, pas vivante. Je le jurais par l’astre qui m’éclairait. Je le jurais par les dieux qui m’accueilleraient bientôt. Je le jurais par ma maîtresse que je rêvais de retrouver, elle qui avait été si bonne avec moi. Elle qui m’avait recueillie dès le départ. Les brutes s’avançaient, mais je ne les menaçais pas plus avec mon poignard que je ne le faisais jusqu’à présent. Au contraire, je me tenais droite. Les larmes coulaient, silencieuses. Mes lèvres tremblaient, et je tendais le bras devant moi. Geste curieux qui arrêta les gardes dans leur entreprise de s’approcher. Mes yeux étaient grand ouverts, signe que je n’avais pas peur. Que je n’avais plus peur. Et la lame s’enfonça profondément dans ma chair, le long de mon bras. Un cri douloureux s’échappa de mes lèvres tandis que le sang s’écoulait avec une lenteur pénible. Les hommes m’entouraient soudain. Ils se pressaient pour tenter de me sauver. Mais bientôt, leur mais se couvraient de ce liquide rougeâtre. Liquide vital qui quittait mon corps peu à peu. Et je leur adressai un dernier sourire alors que mon âme s’en allait rejoindre le paradis. Mon paradis ; les enfers…

        « J’étais mort sans surprise, et la terrible aurore
        M’enveloppait. – Eh quoi ! n’est-ce donc que cela ?
        La toile était levée et j’attendais encore. »

      --------------------


      « Je m’étais trompée. Je n’avais pas rejoint les dieux. Pire encore, je n’avais pas joint le Paradis. L’Eden et son jardin m’avaient fait faux bon. J’en étais réduite à croupir en Enfer avec tous les autres rebuts de l’humanité. Vous saviez, vous, que les suicidés n’avaient pas droit à leur petite place de bonheur ? Qui s’en serait douté ? Je n’étais qu’une idiote, prête à mourir pour que des hommes cruels et pervers ne souillent pas ma peau blanche de pureté. Et dans l’antre du diable, les gens étaient-ils aussi conciliants ? Je n’en étais pas si sûre. Cependant, j’ai été surprise par ce qui m’attendait. Certes, peines et souffrances étaient les maître mots de ce lieu obscur. Mais on m’a donné une chance inespérée. Je n’étais pas la plus apte au poste, je n’étais pas l’âme la plus vile que l’Enfer comptait. Et pourtant, c’est moi qui ai pu faire mes preuves. Peut-être simplement parce qu’il est plus amusant de rendre noire l’âme la plus blanche. J’étais trop pure pour cet endroit. Il m’ont donné l’occasion d’être celle que l’on attendait de moi. Et contre toute attente, à l’école de la souffrance, j’ai été une très bonne élève. »
      --------------------



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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:11

      VERSAILLES.


      Ses mains parcouraient chaque courbe de ma peau blanche. Elles faisaient frémir, caresses si douces, jusqu’à mon âme torturée. Ce cœur qui ne battait plus depuis si longtemps avait soudain décidé de s’éveiller, cognant contre ma poitrine à m’en faire mal. Mais comme cette souffrance était agréable. Et comme il est doux de se la remémorer parfois, dans les tréfonds de ma mémoire. Ses lèvres veloutées accaparaient les miennes sans le moindre scrupule, et je me laissais capturer toute entière, rien que pour lui. Lui que j’avais attiré dans le péché et qui m’avait prise à mon propre jeu. Il n’avait été qu’un amusement comme un autre. Un beau parti de la cour de France. Marié qui plus est. Volage d’après les ragots de la cour. Je n’ai fait que lui donner un coup de pouce en ce sens. Et pourtant, il m’a fallu user de mes grands talents de persuasion. Il paraissait si honnête. Trop honnête pour l’être. Et surtout si tentant. Sûr que j’allais en faire mon quatre heures. Mais il s’est montré résistant. Il a su jouer de moi plus que je ne me jouais de lui. Sa vivacité d’esprit m’a conquise, bien plus que je n’aurais pu le prévoir. C’est une marque de faiblesse dont j’ai fait preuve. Et j’en suis assez peu fière. Plus jamais. Je me suis promis que plus jamais cela m’arriverait. D’ailleurs, les chances que cela arrive étaient très minces. Quasi inexistantes. J’ai simplement été trop bête. Mes envies d’humaine qui ressurgissaient.
      Je me rappelle de cette nuit-là. Il me couvait de son regard azur. Rien ne paraissait plus rassurant que ces deux iris bleus qui se posaient sur mon corps dénudé. Il avait ce calme et cette prestance qui le rendait si charismatique. Edouard. Il s’appelait Edouard. Je me rappelle le son de sa voix lorsqu’il me demandait de partir avec lui. Peu importait la destination, il voulait simplement s’en aller avec moi. Je me souviens avoir hésité, sotte que je suis. Mais je savais cette aventure impossible. Il mourrait un jour ou l’autre. Après tout, il n’était qu’un humain. Une pauvre créature mortelle. Un être que j’étais destinée à ne jamais revoir. Cette nuit avait été un délice innommable. Mais je n’ai pas eu d’autre choix que de redevenir celle que j’étais censée être. Une bête odieuse, un soldat du diable.

        « Je suis la plaie et le couteau !
        Je suis le soufflet et la joue !
        Je suis les membres et la roue,
        Et la victime et le bourreau ! »


      J’avait été victime de mon propre jeu. Mais c’est en bourreau que je me comportais lorsque je le renvoyais hors de mes appartements. Je ne lui adressais même pas un regard, les yeux posés sur l’astre clair, luisant à travers les fenêtres ouvertes. Elle était si belle et si pleine. Elle sonnait en moi le glas d’une seconde mort. Comme j’avais eu droit à deux naissances, n’était-ce pas que justice que de me voir succomber à nouveau sous une lame bien plus cruelle qu’autrefois ? J’avais amplement mérité ce coup dans la poitrine. Mais j’empêchais mes larmes de couler. D’ailleurs, même si je le voulais, parviendrais-je à pleurer ? Après tout, je n’étais plus humaine, en étais-je donc encore capable ? Avec sincérité qui plus est ?
      La portes s’était refermée dans un claquement et je resserrais mes draps de soie autour de mon corps froid. La nuit m’enveloppait encore une fois. Ainsi que la solitude. Et j’en étais seule responsable. Je ne voulais pas qu’il s’en aille. Mais que faire, l’obliger à commettre un crime afin qu’il atterrisse en Enfer et qu’il devienne un être aussi vil que je ne l’étais ? L’idée m’avait effleurée comme une douce caresse. La caresse d’un espoir que j’ai rapidement chassé de mon esprit. Et pour ne plus penser à tout cela, j’ai plié bagages et me suis éloignée autant que je le pouvais. Revoir son visage aurait été une véritable torture. Eh oui, les démons peuvent être blessés, et pas seulement dans leur orgueil. Heureusement qu’on ne sollicitait plus mes services à Versailles, j’aurais alors été forcée d’y rester.
      Et puis je suis finalement revenue, quelques années plus tard. J’ai alors cru que mon cœur allait se déchirer. J’y ai appris qu’Edouard avait été chassé de la cour de France quelques jours après notre nuit ensemble. Sa famille avait été mise sur la paille. Déshonoré, il était reparti à Paris pour y vivre. Ou plutôt pour y survivre. Et c’est alors qu’il a attrapé une grave maladie, y succombant quelques semaines plus tard, seul, sans argent, et sans famille.

        « Je suis de mon cœur le vampire,
        - Un de ces grands abandonnés
        Au rire éternel condamnés
        Et qui ne peuvent plus sourire ! »


      J’étais la seule responsable de son malheur. Ainsi que du mien qui me submergeait. Mais je n’avais plus l’envie de m’apitoyer sur mon sort. Cette larme qui a coulé au-dessus de sa stèle de pierre était la première et la dernière que je versais dans cette vie d’immortelle. J’ai effacé cet événement de ma mémoire. J’espère que vous en ferez autant.
      --------------------


      LA NUIT DE LA PURIFICATION.


      À croire que la Lune est ma messagère. Voilà qu’elle est à nouveau pleine alors que celles qui m’ont appelées sont happées par les flammes de l’Enfer. Pauvres sottes. Ne sont-elles pas assez rusées pour se sortir de ce pétrin ? Pour se cacher aux yeux du monde ? Non, bien sûr que non. C’était cette époque où Salem était reine et où ses servantes mouraient toutes les unes après les autres. Je ne veux pas me vanter, mais je l’avais vue venir. Cette « chasse » comme beaucoup l’appellent. De toute manière, je n’avais rien à craindre. Personne ne pouvait se douter qui j’étais réellement. Je paraissais aussi douce qu’un agneau. La discrétion était ma meilleure amie. Peu avaient même remarqué ma présence. Je n’étais rien de moins qu’une ombre qui s’insinuait dans les rues aussi facilement quand les méandres de votre esprit. Et je me délectais de ce spectacle écœurant. Oui, c’était absolument jouissif. Toutes les personnes autour de moi totalement rongées par le peur, le doute, l’angoisse. Les mourantes craignaient la mort, les autres pleuraient déjà leurs proches. Quant aux bourreaux, la peur les prenait que leur manège ne se retourne contre eux. Sans parler des innocents qui craignaient d’être les prochains sur la liste. Oh oui, c’était agréable. Et pourtant mon visage restait de marbre. Un masque de tristesse recouvrait tout sentiment de satisfaction. Pour un peu, les larmes se seraient lentement écoulées le long de mes joues blanches comme la mort. Mais je m’étais promis de ne plus jamais pleurer. Je n’allais donc pas pousser la comédie aussi loin pour le bon plaisir des spectateurs qui m’entouraient. Mon visage impassible, parodie de l’état de choc, suffisait à faire penser que je prenais tout cela en horreur. Ils étaient loin de savoir que tout cela m’était totalement égal. Tout le monde naissait et mourait un jour. Certains avaient droit à une seconde chance, comme moi. Pour les autres, pas de pitié. Aucune exception. Le seul bémol à cette histoire était que si toutes les sorcières disparaissaient, plus personne ne m’invoquerait. Oh bien sûr, je parviendrais à revenir sur terre par mes propres moyens, mais cela prend plus de temps et d’énergie. Il est tellement aisé de se balader parmi les humains lorsque ce sont eux qui font appel à vous. Leur Magie vous rend plus puissant. Et vous ne pouvez même pas vous imaginer ce que cela fait. Le village de Salem était bien le premier où je m’étais sentie aussi forte. Toutes ces sorcières qui m’entouraient étaient une véritable bénédiction. Sans compter les pauvres innocents apeurés par elles. Je me nourrissais de tout cela, c’était un réel délice. Et désormais, je les voyais partir en fumée. Toutes autant qu’elles étaient. Je pouvais même voir les yeux apeurés au travers des flammes. Ceux qui n’allaient jamais revenir. Ceux qui étaient condamnés.
      J’ai alors ramené ma capuche au-dessus de ma chevelure dorée et leur ai faussé compagnie. À tous ces gens qui admiraient le spectacle au son des cris et des pleurs. Les pans de ma cape voletaient sous l’effet du vent et je m’éloignais, errant dans les rues du village. Tout était désert, j’étais la seule à ne pas assister au feu de joie. Du moins, c’est ce que je croyais.
      Au détour d’une rue, je me suis aperçue que l’on m’observait. Un homme, du haut d’une fenêtre, me fixait sans la moindre gêne. Je sentais qu’il n’avait pas peur. Si je l’avais voulu, j’aurais pu changer cet état de fait. Mais il m’intriguait. Que faisait-il là alors que tous se pressaient pour observer la chair des sorcières se décomposer en un petit tas de cendres ? Son regard s’était levé en direction de la fumée amoncelée au-dessus de leurs têtes. Je pense avoir compris à cet instant ce qu’il comptait faire. Un sourire délia mes lèvres et je continuais mon chemin. Peu m’importait désormais ce qui arriverait, je savais que dans une dizaine d’années, je renaîtrais de mes cendres, rappelée par celles qui auront à nouveau besoin de moi. En attendant, je me ferais discrète, comme toujours. Je m’éloignerais de ce village maudit. Mais jusqu’à quand…


Dernière édition par Lucie S. Abrahams le Mar 16 Juin - 17:12, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:12

MAIS ENCORE...


    comment percevez-vous les humains ?
    « Les humains sont très divertissants. Et très utiles par ailleurs. Les rares qui savent s’y prendre nous permettent de revenir sur terre, en chair et en os, afin de nous amuser un peu plus à leurs dépends. Oh, ce n’est pas toujours leur but. Ils préfèrent servir leur propre intérêt. Mais qui a dit que les divinités n’avaient pas des envies et des désirs propres ? Les mortels oublient parfois que tout ne leur est pas forcément dû. Probablement leur plus grande faiblesse. J’étais à leur place il y a de cela bien trop d’années pour que je me souvienne exactement du goût plaisir et de l’amertume. Rien n’est plus pareil lorsque l’on vit éternellement. Et parfois je dois dire que je suis jalouse. Ils savent ce que c’est de vivre, puisqu’ils connaîtront un jour la mort. Quant à moi, j’erre telle une âme égarée, cherchant un peu de distraction. Et j’ai trouvé la cible parfaite pour ça. Les humains sont amusants à observer. Je les adore autant que je les hais. Ils sont à la fois fascinants et ennuyants. Pourtant, il leur arrive d’être très surprenants. J’espère bien qu’après tant de siècles, ils n’ont pas abattu toutes leurs cartes. »

    comment prenez-vous votre récente matérialisation ?
    « Récente, mais de loin pas la première. À vrai dire, je suis sur terre depuis plus de deux milles dans désormais. Et je commence à la connaître un peu voyez-vous. En tout cas, cette récente matérialisation, comme vous dites, est loin de me déplaire. Des choses se trament dans cette ville. La magie y plane, je peux la sentir partout autour de moi. Et ça me plaît. Beaucoup vont probablement faire appel à mes services, et vous savez combien j’aime aider mon prochain. Vous êtes si crédule, c’en est attendrissant. En tous les cas, je suis ici pour m’amuser. Mais je ne suis pas la seule à être de retour. Apparemment, cette ville attire bien plus d’un curieux. Tant mieux, je ne voulais pas être la seule à jouer. C’est bien moins divertissant. »

    parvenez-vous à vous intégrer sur Terre ?
    « Si je réussis à m’intégrer ? Est-ce que vous m’avez bien regardée ? N’ai-je pas l’air de la douceur incarnée ? Plaisanterie mise à part, je n’ai absolument aucun problème pour me glisser parmi les humains. Rien de plus facile que de se mettre quelqu’un dans la poche. Il suffit d’une touche de gentillesse, un zeste de sourire, et une pincée de mystère pour que tous me courent après. Après tout, j’ai le charme et la carrure pour, non ? De toute manière, j’ai une grande faculté d’adaptation. Je deviens la personne que vous voulez que je sois. Il me suffit de lire en vous, votre esprit n’est sûrement pas difficile à décrypter de toute manière. Et ne vous en faites pas, j’ai étudié mes leçons. Ce n’est pas parce que j’ai plus de deux milles ans que je ne suis pas au courant de tout ce qu’il se fait de mieux de nos jours. Je suis à la page comme on dit, peut-être même plus que certains humains qui m’entourent. Bluffant n’est-ce pas ? Et vous n’avez encore rien vu… »

    vous imaginez-vous pouvoir tisser un lien avec un humain ?
    « Il m’est difficile de répondre à votre question. Vous ne dites pas de quel genre de lien il s’agit. Mais peu importe. En règle générale, mes liens avec les humains restent très clairs. Ils sont le divertissement, et moi la spectatrice. Ils ne sont rien pour moi. Et quand bien même je m’attachais à eux, ne pensez-vous pas que ce ne serait que pure hérésie ? Regardez les choses en face. Je suis immortelle, et si mes liens dépassaient ne serait-ce que ceux de la bonne entente avec l’un d’eux, probablement serait-il douloureux de le voir vieillir puis s’éteindre peu à peu. Vous savez, il m’est déjà arrivé de m’attacher à des humains. Au début… Puis je me suis promis que ça n’arriverait plus jamais. Ça vaut mieux pour tout le monde d’ailleurs. »

    si l'étendue de vos pouvoirs était illimitée, qu'en feriez-vous ?
    « Si mes pouvoirs étaient véritablement illimités, ce serait d’un ennui mortel – sans mauvais jeu de mots. Après tout, les contraintes de mon don sont faites pour être dépassées. À chaque emploi que j’en fais, je cherche à me surpasser. Et cela m’oblige à me montrer créative pour améliorer mes capacités. Je ne suis pas la plus puissante des créatures qui existent, me voilà donc forcée d’user de mille ruses contre mes adversaires. Avoir un don illimité ? Cela pousse à la facilité et à la paresse. On ne se salit pas les mains, et c’est ce côté-là qui me plaît dans mon statut de démon. »

    quelles sont exactement tes capacités ?
    « Ah, je l’attendais cette question. Ça vous perturbe depuis le début n’est-ce pas ? Mais je comprends, l’étendue des mes pouvoirs est difficile à cerner.
    Pour commencer, je me dois de vous rappeler que je suis le démon de la peur. Et comme vous le savez, celle-ci peut prendre énormément de formes. Qu’elle se manifeste durant un film d’horreur, alors que vous êtes sous pression. Ou qu’elle s’insinue au plus profond de votre être pour vous faire frissonner au moindre bruissement du vent. Je peux être toutes ces peurs. Je peux être celle qui se glisse dans vos draps la nuit pour faire naître en vous le pire des cauchemars. Je m’infiltre dans vos pensées et les décrypte de façon à ce qu’aucun de vos secrets ne m’échappe. Oui, je connais la moindre de vos angoisses, et je suis capable de l’amplifier ou de la diminuer si l’envie me prend. Vous sentez le frisson qui monte le long de votre échine ? C’est moi dans votre dos qui vous murmure des mots tendres. Vous avez raison de vous méfier de moi. Je ne suis pas une valeur sûre. Si vous de demandez un service, il se peut que je le reprenne par la suite, par simple amusement. J’en suis capable, malgré ce que vous pouvez en penser. Mais ne me jugez pas. Je ne suis que ce que vous avez fait de moi au fil des siècles. Jouet de la fortune, j’ai fini par créer ma propre chance auprès de ceux qui faisaient appel à moi. Et désormais, ils s’en mordent les doigts. »

    de quelle manière en as-tu jusque-là fait usage ?
    « Je dois dire qu’au début, il était difficile pour moi de mesurer l’étendue des capacités qui s’offraient à moi. Je lisais la peur dans les yeux des pauvres mortels que je croisais, je me sentais capable de jouer avec, de la faire monter et descendre, tel un yoyo entre mes doigts fins. Lorsque je me suis rendu compte de ce que je pouvais faire, on peut dire que j’ai joué aux apprenties sorcières. Je testais mes capacités sur quiconque paraissait être un bon cobaye. Et croyez-moi, il y en a eu un bon nombre. C’était un jeu pour moi. Encore maintenant d’ailleurs. Sauf qu’il me faut désormais user de créativité pour que le jeu reste divertissant. Imaginez deux milles ans du même jeu, il n’y a rien de plus lassant. Alors je fais en sorte que cela soit un plaisir. Bien sûr, il y a aussi les fois où l’on fait appel à moi. Et dans ces cas-là, je fais simplement ce qui est demandé. Mais les mortels sont crédules. Ils pensent qu’on va leur rendre service sans rien en retour. Ce n’est pas moi le jouet ici, c’est eux. Et ils ne l’ont pas encore compris. »


DERRIERE L'ECRAN


    Nom/Pseudo ? Mélanie, Mélie, Tsouri. Ou Superwoman pour les intimes *out*
    Age ? 18 ans
    Célébrité sur l'avatar ? Anne-Marie Van Dijk
    Un avis sur le forum ? Superbe design. Magnifique contexte. Je me réjouis de RP ♥️
    Comment as-tu débarqué ici ? Par un partenariat =)
    Autre chose ? Merci d'avoir accepté ma demande *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 212300


Dernière édition par Lucie S. Abrahams le Mar 16 Juin - 12:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:12

C'est toujours un plaisir Mélie ♥️
Bienvenue à toi sur Haverleigh en tout cas =)
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:21

    Et voilà l'accueil officiel. Bienvenue ♥️

    Je ne vois pas qui est la célébrité, mais elle a l'air sublime :o Actrice ou mannequin ?

    Bon courage pour la sutie <3
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Lucie S. Abrahams

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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:34

    Merci de l'accueil, encore une fois. ^^
    C'est un mannequin que j'ai découvert il y a peu. Et j'ai tout de suite été séduite, c'est vrai qu'elle a beaucoup de charme. *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 83512 ((j'aime ce smiley xD))
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Kronos D. Thomas

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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:57

    JE T'AIME MA CHANTILLY *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 966892

    Puis A-M quoi <3 quel bon choix d'avatar *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 708477
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Medusa R Hall

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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 19:59

Bienvenue :)
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 20:07

    Je te n'aime aussi mon maître pâtissier. Inutile de te répéter qu'Ole est toujours aussi orgasmique. ♥️

    Merci Medusa *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 673147
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyLun 15 Juin - 21:34

    Bienvenue ( L ) && Bonne chance pour ta fiche Wink
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyMar 16 Juin - 10:52

    Merci Maëve I love you
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyMar 16 Juin - 17:15

    Voilà, désolée du double post mais je pense avoir fini. N'hésitez pas à me dire si quoique ce soit ne convient pas. *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 28922
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyMar 16 Juin - 17:57

    Tu es V A L I D E E !

    Bon Rp Wink

    Youpi, un autre démon ( a )
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyMar 16 Juin - 18:02

    Wouhouuu, j'ai un pseudo rouge, j'ai un pseudo rouge *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? 840758
    *out*

    Merci beaucoup très chère collègue. ^^'
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MessageSujet: Re: *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ?   *_Lucie S. Abrahams } Are you afraid ? EmptyMar 16 Juin - 18:04

    Fais en bon usage de ton pseudo rouge, c'est un honneur !!! =p

    Bon stop le flood =p ( a )
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