Phaedra — uc

Messages : 10 Date d'inscription : 15/06/2009

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(c) Anarya

Svanhild Ward Phaedra
calice. 25 ans. foyer coderley
Né le 20 janvier 1984, à Danbury, Connecticut

ISMENE — Tu n'as donc pas envie de vivre, toi ?
ANTIGONE — Pas envie de vivre... Qui se levait la première, le matin, rien que pour sentir l'air froid sous sa peau nue ? Qui se couchait la dernière seulement quand elle n'en pouvait plus de fatigue, pour vivre encore un peu de la nuit ? Qui pleurait déjà toute petite, en pensant qu'il y avait tant de petites bêtes, tant de brins d'herbe dans le pré, et qu'on ne pouvait pas tous les prendre ?

Je n'accepte pas ce que je suis, un Homme, dévastateur et sans gênes. Pour moi, ce dernier n'a pas évolué et ses attitudes m'exaspèrent, mais je me tais depuis des années et espère au plus profond de moi que la Nature se retournera contre lui, sans tarder. Ce sera certainement le plus beau cadeaux que je n'ai jamais reçu, quoi que, j'exagère peut-être. Je n'aime pas les enfants, à vrai dire, je les crains : ma première expérience avec Dylan, un gamin colérique et exécrable n'a pas été très concluante, vous l'aurez deviné et j'ai préféré ne pas renouveler l'expérience. Depuis, rien que de les voir courir à toute vitesse autour de moi dans le parc me donne la chair de poule, je vous l'assure. Il faut dire que j'ai supporté un nombre certain d'enfants pendant mon enfance et que je ne pouvais être que plus heureuse d'en être débarrassée. Je préfère l'animal, celui qui ne sait pas qu'il sait et qui ne le sera sans doute jamais. J'admire les bêtes comme vous admirez un nouveau-né. Le règne animal m'inspire.
Je rajoute que non, je n'aime pas le chocolat, enfin je ne pense jamais à en manger et je ne m'en porte que mieux, rassurez-vous. Je préfère et de loin, croquer dans une pomme, un fruit succulent mais aussi fascinant, qui se décline en de multiples variétés.
Je me passionne pour la lecture, plus particulièrement pour la littérature française. Je dévore les livres de Sartre, Voltaire ou encore Baudelaire à la vitesse de l'éclair. Il m'arrive même de passer une nuit blanche pour terminer la lecture d'une œuvre qui me plaît. Je ne peux vous en dire plus, cet attrait ne s'explique pas, d'autant que je ne suis pas dotée d'un don pour l'écriture. J'ai passé une majeur partie de mon enfance dans notre bibliothèque familiale et ne m'en suis jamais lassée : la lecture me cultive, m'attendrit, m'apaise.

« Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux. » Jules Renard

L'écriture est un art que je ne dompte pas comme certains grands personnages.

spécialisation. La magie ne fut bien longtemps qu'une issue de secours pour la sorcière, elle n'est donc pas spécialisée dans un domaine particulier. Cependant, elle s'est intéressée de plus près à la nécromancie, notamment au spiritisme. En mettant en œuvre de la concentration et de l'énergie, elle cherche à invoquer l'esprit des morts. Difficile tout de même de ne pas se sentir mal à l'aise, voire même fautive d'acquérir une force magique en se servant de cadavres mais ce pouvoir est utile et peu pratiqué au sein de la communauté sorcière puisqu'il lui permet parfois de découvrir des évènements futurs. Contrairement à ce que l'on peut penser, cette spécialisation n'est pas négative au contraire, elle peut se révéler bénéfique si elle est utilisée pour le bien.

MISE EN SITUATION

Mise en situation. « Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d'autres amours, encore. Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d'esprit avaient également diminué. Des années passèrent; et il supportait le désoeuvrement de son intelligence et l'inertie de son coeur. » FLAUBERT Gustave

Elle tremblait. Elle n'était pas prête et était à deux doigts de ne pas le rejoindre. A choisir, elle préférait s'empêcher de le revoir plutôt que de souffrir des douloureuses paroles qu'il allait prononcé, une fois de plus. Phaedra ne lui plaisait pas, elle en était sûre à présent. Tom Pouce - du surnom que lui infligeait ses camarades de classe – n'avait jamais eu d'intention particulière à son égard. C'était sans aucun doute la première fois que quelqu'un daignait s'intéresser à ce petit être. Pourtant, l'apparence de Phaedra n'est pas des plus banales et mélange... un tout. Elle présente sa personnalité tout en restant étroitement lié à son opposé. Phaedra est une belle jeune femme, malgré elle ; d'apparence très fragile, son visage aux traits durs et gros évoque à merveille un trait caractéristique de sa personnalité : c'est une battante et ce depuis sa naissance, une éternelle incomprise. Seuls son regard, ses yeux apaisent son visage et sont pour la sorcière est une des armes les plus puissantes qu'elle possède. De grands yeux bleus. Un regard qui vous pétrifie à la première seconde où vous le croisez, qui vous brûle. Phaedra n'est pas consciente des sentiments qu'ils laissent paraître. De la nostalgie. Du mystère. Raisons pour lesquelles peu osent l'approcher. Ne la fixez pas, penchez vous sur d'autres aspects de ce charmant physique. Une longue chevelure, blonde, légèrement ondulée mais terne. On peut évidemment penser qu'elle ne prend pas soin d'elle et pourtant, loin de là cette idée pour Phaedra. Elle ne s'occupe simplement pas de ses cheveux depuis qu'elle a décidé de les laisser pousser à leur guise, de les laisser évoluer tout naturellement. En d'autres mots, Phaedra ne se met pas en valeur. Elle ne met à son avantage ni son visage porcelaine, ni son corps et ses formes pourtant alléchantes. Elle n'est vêtu la plupart du temps que de couleurs sobres, sombres tels que du gris ou du noir ; elle préfère le confort à l'esthétique. Soit. Elle ne portait donc comme habituellement qu'un jean et un pull en cashmere gris, qu'elle avait hérité de sa mère il y a fort longtemps. La jeune femme ne voulait pas l'éblouir, il était tout à fait conscient de la beauté de cette dernière et point trop n'en faut.
Elle s'approchait à pas de souris de leur lieu de rendez-vous, sous un vieil arbre sûrement la depuis millénaires et pourtant en vie. La première, il n'était pas encore arrivé, comme à l'accoutumée il se faisait désiré et préférait arriver en retard ce qui avait le don d'agacer relativement vite Phaedra. Perdue dans ses pensées, elle repensa à leur première rencontre ici même, un lieu qui vous l'aurez compris, n'avait pas été choisi au hasard. Elle mourrait d'envie de le revoir, il lui avait tellement manqué en si peu de temps.

N — « Phaedra. »

Notre chère blonde fut surprise de son arrivée. C'était lui qu'elle attendait. Elle leva la tête sans se faire prier et s'empressa de se jeter à son cou, synonyme du sentiment de bonheur qui l'atteignait. Elle n'avait pourtant jamais été vraiment heureuse, jusqu'à maintenant. Elle essayait tant bien que mal d'oublier ses moments difficiles qui comblaient sa mémoire, qui l'empêchaient de vivre encore aujourd'hui. Elle se rappelait à peine de leur visage et pourtant ils étaient bel et bien là, présents au fond d'elle. Ils avaient pourtant été très compréhensifs mais si peu attentifs qu'ils en étaient devenues effacés de sa vie alors qu'ils devrait être les piliers de celle-ci. Elle ne veut plus en entendre parler et de toute façon, elle ne les a pas vu depuis de longues années. Phaedra avait décidé, peut-être un peu tôt, de quitter le foyer parental pour partir à la découverte des rues de New-York, la ville qui ne dort jamais. Elle fut contrainte d'errer, de dormir dans des coins peu rassurants, voir même de dormir dehors, sur le trottoir, attristée du regard moqueur que certaines personnes posaient sur elle. Pourtant, elle rêvait d'être mieux, de pouvoir se débrouiller comme une grande et réussit à se trouver un appartement en collocation avec l'aide d'un urbain rencontré dans un bar, qu'elle connaissait à peine. Au point où elle en était, elle était prête à tenter l'inenvisageable d'autrefois.

P — « Je... te voir me fait tellement plaisir Narcisse.
N — « Également. »

Un simple mot prononcé de sa part envoutait Phaedra. Elle reconnaîtrait sa voix entre mille, si mélodieuse et agréable à entendre. Elle en raffolait mais préférait garder ces compliments pour elle. Elle avait appris à ne pas trop faire part ses sentiments, de ses idées, même si ses yeux la trahissaient la plupart du temps. Elle n'avait jamais voulu se plaindre et considérait qu'elle n'était pas encore au fond du gouffre. Erreur de ne pas avoir demandé de l'aide plus tôt, elle croisa le chemin, tard dans la nuit, aux alentours de 23h ceux qui allaient bouleversé sa vie, du jour au lendemain. Elle ne voulait pas trop y croire pour ne pas être déçue une fois de plus mais l'espoir hantait son esprit et la faisait vivre depuis bien trop d'années. Elle se rendit alors compte de la vie qu'elle menait depuis la séparation avec sa famille, une vie qui n'était certainement pas adapté à une jeune femme d'une vingtaine d'années. Mais rien, ni personne ne faisait attention à elle, aucun coup de téléphone reçu, aucune attention particulière le jour de son anniversaire. Elle était devenue invisible, à croire qu'elle n'existait plus aux yeux du monde. Elle n'avait rencontré jusque là que des jeunes inintéressants et fades, avec qui elle n'avait sûrement aucun intérêt commun, elle se contentait alors de les ignorer. La sorcière était devenue froide et très, même trop réservée. Trop déterminée pour perdre, elle flirtait pour la première fois avec le mot « abandonner », ce qui ne l'empêchait pas d'insister, de s'acharner à la tâche.

impératif : description de l'enfance ; relations avec la famille et avec les autres ; description du caractère ; description du physique ; comment & quand a-t-il connu la magie ; sa place dans sa vie

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MAIS ENCORE...

vous considérez-vous comme quelqu'un de bien ?

Le bien et le mal sont pour moi deux notions subjectives. A vous de me dire qui est en droit d'établir les normes du bien et du mal mais surtout, quels sont les critères pour distinguer ces deux principes. Je ne pense donc pas pouvoir me fier à mon propre jugement, ni même à mon intelligence qui fausserait sans doute la donne. Plus concrètement, il me serait difficile de me maintenir dans une totale inconscience de mes actes et j'ose alors me poser la question que vous ; j'en viens à penser que je ne suis ni l'un, ni l'autre. J'essaye comme je peux d'éviter d'engendrer la douleur ou l'humiliation à autrui ou à moi-même mais je n'ai pas encore atteint la perfection, à mon plus grand regret et il se peut que je n'évalue pas comme prévu la portée de mon action.

vous pensez-vous fidèle à vous-même ?

comment occupez-vous vos samedis soirs ?

Quelle différence y a-t-il entre le samedi soir et un autre soir de la semaine si ce n'est que les rues de la ville sont bondées et étouffantes ? Je ne fais rien de plus qu'à mon habitude, je me plonge dans la sorcellerie pour n'en sortir qu'à la fin de la nuit, insatisfaite la plupart du temps, ou dans un bon livre que je dévore sans me fixer d'heure pour m'endormir. A croire que les humains sont dénués de toute intelligence pour s'imposer eux-même une limite, ils pensent être assez puissants pour contrôler leurs besoins, mais ce n'est qu'une impression bien entendu. La fatigue pointe le bout de son nez quand bon lui semble.

diriez-vous que vous usez de la magie à titre personnel ?

quel est votre point de vue sur la magie noire ?

vous vous retrouvez un jour face à un chasseur, comment réagissez-vous ?

une passion, en dehors de la magie ?

VOUS & LES AUTRES

(c) elentari_icons
kassandra miriam swift

foyer coderley. feat agyness deyn.
Nous sommes si proches, si liées, que Kassandra arrive à m'en apprendre plus sur moi-même que je n'en suis capable. Je m'attache à elle, malgré tout. Elle ne connaît pas tout de moi et pourtant, je lui confie mes doutes et faiblesses sans m'en soucier. Nous n'avons pas besoin d'être ensemble très souvent pour nous rapprocher, j'en viendrais même à dire que nous sommes liées. Je ne m'identifie pas à elle même si nos ressemblances sont parfois frappantes. Ton comportement me surprend et il m'arrive de me demander pourquoi sommes nous aussi proches mais passer un moment avec toi suffit à me répondre.

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(c) shadowshamrock
narcisse warren james

indépendants. feat kevin flamme.
Mon tout. Notre rencontre fut mémorable et c'est comme-ci rien n'avait changé depuis ce jour. Je ne peux plus me passer de lui sans perdre mes repères. Il me plaît et je le désire mais notre relation ne dépasse pas ce stade. Je pense que je ne lui plaît pas mais qu'il ne veut pas me l'avouer, de peur de me faire trop de mal. Il me connaît si bien qu'il sait à quoi s'attendre s'il m'annonce que nous ne sommes certainement pas faits pour être ensemble. Je n'y croirai pas. Tout deux savons à quel point nous tenons l'un à l'autre mais s'il n'y avait que ça, le problème serait bien plus simple à résoudre croyez moi.

(c) sudsalot
elissa mehitabel henderson

anges. feat coco rocha.
uc

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DERRIERE L'ECRAN

Nom/Pseudo ? Juliette.
Célébrité sur l'avatar ? Mélanie Thierry
Un avis sur le forum ? Il me plaît énormément, l'originialité du contexte et des prédéfinis y est pour beaucoup. Un avenir prometteur.
Comment as-tu débarqué ici ? J'ai reçu un mail.
Autre chose ? Je n'ai jamais incarné un prédéfini sur un RPG, j'ai toujours crée mon propre personnage, c'est pourquoi je ne serais peut-être pas des plus habiles pour incarner Phaedra (j'ai tendance un prendre un peu trop de liberté) mais j'espère avoir respecter au mieux vos attentes.