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 Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.

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Lucie S. Abrahams
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László S. Károlyi
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László S. Károlyi

László S. Károlyi


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MessageSujet: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 13:28

    Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. Mini090405020157513849




    Károlyi, Lázlo Sebestyén
    vidar. 29 ans. chasseurs
    Né le 11.septembre.1979., à Ecser, Hongrie
    Aime ; la chasse à l'Homme. Déteste ; être la proie.

    Il y a trois ans, neufs mois, quatre jours, douze heures et vingt six minutes... vingt sept maintenant... j'ôtais la vie à un jeune garçon. Le teint pâle, les yeux clairs, une lueur maligne dans le fond du regard, un coeur battant à tout rompre et des années à mûrir devant lui. Il y a trois ans, neuf mois, quatre jours, douze heures et vingt neuf minutes, je prenais l'innocence de cette âme en devenir qui jamais, plus jamais, ne reverrait la lumière. Dans leur folie, les hommes, et moi d'abord, exercent leur sanglant pouvoir sur des êtres fragiles et innocents. Elliot n'avait rien fait qu'être là, près de moi et, dans cet accès de corruption d'ordinaire salvatrice, je lui pris la vie. Il m'était peu connu, oui, mais quel monstre fût-ce encore de ce monde après avoir eu l'immense perversion d'âme de priver un enfant, vulnérable et confiant, de son droit à la vie durement acquis ?
    Il est mort. Oui, mais il reste mon fils.

    MAIS ENCORE...

      vous considérez-vous comme quelqu'un de bien ?
        Les gens bien n'existent pas. De la même manière que nous finissons toujours par tromper, tout à chacun nous trompe. Un jour, une nuit. Que cela soit une fois, deux ou des centaines. Mais toujours. De tout temps. En tout lieu. Le Mal a deux fois la vertu du Bien et le Bien deux fois le vide du Mal. C'est ainsi. Mais, souffrez-en, si je ne suis pas quelqu'un de bien, ce n'est pas seulement parce que cela m'est impossible mais aussi, et peut être même surtout, car j'ai plus de sang sur les mains qu'il n'en faudrait à un homme. L'acte de tuer, quelle qu'en soit la raison, est un crime odieux et condamnable. J'ai perverti, corrompu, volé, blessé, torturé et tué des hommes, des femmes, et des enfants. Trop. Il n'est plus aucune absolution pour moi, mais j'entends bien que pour que ma mort fût utile elle dût être précédée d'autres milles.

      vous pensez-vous fidèle à vous-même ?
        Je ne suis plus fidèle à ce que je fus. Je ne suis plus le même homme, si j'en fus seulement un, un jour. J'ai changé, beaucoup trop. Jusqu'à opérer des mutations telles que je ne puisse plus me reconnaître, non pas dans un miroir, cela serait si simple, mais dans tous mes actes quotidiens, toutes mes intentions, mes volontés, mes émotions. Ce n'est pas moi. Je ne suis pas lui. Vous autres ne pouvez pas entendre cette folie mais, croyez moi, elle me ronge jour après jour, nuit après nuit, inlassablement jusqu'à ce que je me rappelle que, qu'importe les reflets, je ne suis personne. Je suis tout juste... quelque chose.

      comment occupez-vous vos samedis soirs ?
        Je chasse. Ces maîtres de magie. J'arpente leurs chemins, m'insinue dans leurs pas, effleure leur peau, caresse leur âme et prend leur vie. Ces soirs-là sont leur recueil, leurs instants les plus libertins et les plus propices à l'errance. Et quand, moi, j'erre dans leur sillage, alors ils ne verront pas l'aube au lendemain. Non, jamais. Qu'ils jouissent de tous les hérésies, qu'importe... mon coeur est désormais incorruptible, mon âme déjà s'est épanchée aux sources de leur mal, mes nuits déjà sont striées de leurs intentions, et mon nom déjà est tâché de leur sang. Oui, déjà.

      diriez-vous que vous êtes sceptique quant aux phénomènes surnaturels ?
        Je dirais que j'y ai pris mes sources et que, de m'en être abreuvé, j'en suis aussi conscient qu'allergique. Si j'ai, moi aussi, fait mon usage, fût un temps, de ces phénomènes, je n'en ai plus cure aujourd'hui, et, bien au contraire, j'aspire à l'annihilation de cette peste de tous les temps, de tous les lieux. Le surnaturel, comme on aime l'appeler, n'est, en fait, que la manifestation d'esprits malins, corrupteurs, pervers et destructeurs. Une maladie. Un cancer. Pour tant de mal, ne fallait-il pas, aux hommes, un antidote ? Tout à chacun a le droit de vie ou de mort sur lui-même. Mais nul ne devrait l'avoir sur autrui et, aussi longtemps qu'eux en jouiront sur les faibles de ma condition, alors je le leur rendrai. Oui. Au centuple.

      vous vous retrouvez un jour face à un sorcier, comment réagissez-vous ?
        Ils ne m'effraient pas. Je connais leur coeur. S'il a un peu de bon sens, il fuira. S'il a un peu de courage, il cherchera tout la dignité dont il peut bien être pourvu pour accepter son imminente mort. Je n'ai nulle pitié pour ces êtres qui, même si humains à bien des égards, jouent des esprits les plus vulnérables pour s'en faire des jouets. Je ne fais jamais que leur rendre ce qu'ils ont, précédemment, donné. Un jour, ce sera un autre qui en fera de même pour moi, quand il aura compris mon coeur à son tour. Mais, jusque-là, il m'appartient de faire justice pour ceux qui, comme mon fils un jour, ont été le tribut de leur égocentrique pathologique. Tant qu'il y aura des gens comme eux, il y aura des gens comme moi. Ni Bien, ni Mal. Rien que justice. Rien qu'elle, ou son semblant.

      que voudrais-tu faire tout de suite ?
        Prendre instamment mes marques à Haverleigh ; je n'ai pas fait jouer toute mon expérience et mes connaissances de ces années dernières pour perdre inutilement mon temps. Je sais quel poison ravage leurs rues, qui donc pourrait l'ignorer ? Les sorciers, de tout temps, n'ont pas aimé l'anonymat comme ils aiment tant le prétendre. Ils s'amusent de leurs déguisements qui, plutôt que de nous abuser, exaltent nos colères et nos méfiances. Extrêmement rares sont ceux qui peuvent me connaître, qui peuvent savoir quelle intention nourrit mon âme... et c'est ainsi au mieux, car toujours je frappe en silence. Toujours.

      quel souvenir vous a le plus marqué ?
        Lorsque ma femme perdit la vie, il y a cinq ans désormais, j'étais celui qui, l'ayant abandonné cinq minutes et trente quatre secondes auparavant, comprimait sa plaie afin que le sang ne s'en échappe à lui en ôter son dernier souffle. Je suis resté là, des heures durant, à attendre cette ambulance qui jamais ne viendrait pour cette chance qui, s'en venant s'en allant, m'avait laissé pour compte à tout jamais. Payer mon usage de la sorcellerie de telle manière fût mon tribut le plus lourd et le plus beau cependant mais... désespéré que j'étais d'avoir perdu l'essence de ma vie, la flamme de mon coeur, la raison de mon âme, j'aurais renoncé à tous mes savoirs pour lui rendre l'incandescence dans le fond de ses yeux, la candeur de son sourire, son attitude digne, sublime et cet air amoureux qui, qu'il fût pour mon fils ou pour moi, emplissait mon coeur d'orgueil, coeur agonisant depuis lors. La nuit a rafraîchi nos êtres, notre étreinte a réchauffer nos corps mais, sous le couvert du chaos qui m'envahit alors, je perdis toute rationalité, toute décence, toute retenue. Je mourus avec elle ce jour-là. Tout ce qu'il y avait de bon en moi mourut ce jour-là : ma capacité d'aimer. Jamais, plus jamais, non, je ne sus aimer quoi que ce fût.


    DERRIERE L'ECRAN

      Nom/Pseudo ? Wolfgang Amadeus Mozart Rolling Eyes
      Age ? Je suis majeur et vacciné ; si cela ne vous sied pas... eh bien, je vous emmerde.
      Célébrité sur l'avatar ? Jared Leto
      Un avis sur le forum ? Redoutablement bien construit ; j'ai un faible pour le design.
      Comment as-tu débarqué ici ? Le Saint Esprit me devait un service.
      Autre chose ? Je suis probablement là pour mesurer l'étendue de ma vanité. Voyons si j'ai un excellent niveau de RP et une histoire tenant debout.
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László S. Károlyi

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 13:28

MISE EN SITUATION

14 janv. 2004 - 18h32
Budapest, Hongrie

      « Embrasse-moi.
      - Tu ne vas pas mourir.
      - Lászlo,
      insista-t-elle en se serrant davantage contre lui. »

    Faisant « non » de la tête avec sa légendaire obstination, l’air s’engouffra dans ses poumons avec une douleur nouvelle ; déglutissant péniblement, il fit un effort colossal sur lui-même pour garder son regard durablement ancré dans celui de celle qui, fût un temps, avait été consacrée comme sa femme et qui, finalement, semblait n’avoir jamais cessé de l’être. S’appuyant sur sa nuque, celle-ci prit sur elle à son tour et, étouffant sa grimace dans un sourire naïf, vint capturer les lèvres de son ami, mari, amant, dans un baiser si fugace qu’elle en eut les larmes aux yeux. Lászlo, lui, la tint un peu plus fermement dans ses bras et, ravalant toute sensibilité au nom de son orgueil, garda cette lueur claire mais froide au fond des yeux, de celles qu’elle détestait tant voir, apercevoir, ou seulement entrevoir, comme un crime que l’on aurait capté contre sa volonté et dont le criminel aurait eu l’audace, d’en outre, se vanter. Elle perdit alors sa candeur, comme la neige aurait fondu au soleil.
    Devant l’air arrogant qu’il prit, elle le reprit froidement :

      « Une vie existe après la mort. Et avant aussi, oui, je sais, ajouta-t-elle devant l’œil noir qu’il lui fit pour toute réponse. Mais… (elle toussa et le sang perla à la commissure de ses lèvres) je ne sais pas. Je ne saurais dire si j’ai vécu avant aujourd’hui.
      - Ne sois pas tragédienne,
      rétorqua-t-il, réprobateur devant l’ingénuité inconvenante dont elle faisait preuve pour la circonstance.
      - Je meurs, Lászlo. Ce n’est pas une tragédie. Ce qui est tragique, en revanche, c’est que ce soit moi qui meurs et toi qui vives. »

    Le visage du jeune homme se décomposa progressivement jusqu’à n’être plus rien qu’un masque de froideur aussi imperméable qu’imperturbable. Il ne lui donna pas tort, mais qu’elle ait encore la gratuité d’esprit de lui rappeler que leurs sorts auraient dû être échangé le blessa profondément, comme si elle avait pu prendre plaisir à enfoncer un pieu dans son cœur et à se délecter de l’effusion de sang en découlant. Cruelle, oui, elle l’avait toujours été. Mais jamais autant que lui.
    Pour toute répartie cette fois, Lászlo déposa son index au coin de ses lèvres et en humecta légèrement sa peau. Il fit un tracé qui dessina un axe parfaitement perpendiculaire à la mâchoire et descendit jusqu’à son cou. Ainsi maculé de son propre sang, elle eut un regard tendre pour son infâme tortionnaire qui, séduit, porta l’index à ses lèvres propres et en déposa l’essence sur le bout de sa langue. Sans jamais la quitter des yeux, il se délecta, d’un mouvement de langue sur ses lèvres comme pour ne rien perdre de ce breuvage, puis eut, enfin, un geste humain. S’inclinant légèrement, il vint effleurer ses lèvres des siennes et, dans un souffle, lui confia ses secrets.

      « Je connais leur droit à me punir, comme je n’ignore pas la faute que j’ai commise d’utiliser leurs forces, introduit-il sans la moindre hésitation apparente. Mais… je ne voulais pas de cela pour toi. Je te le promets. Je ne voulais pas. Et, si je le pouvais, je…
      - Tu quoi ?
      Intervint-elle froidement. Tu as toujours agi pour toi, Lászlo. Je n’ai jamais vraiment compté, comme ton propre fils n’a jamais vraiment compté pour toi ! Tu vois… (elle toussa) Tu ne nies même pas. Tu es lâche. Lâche et monstrueux. »

    Le goût sang qu’il garda alors sur le bout de la langue eut un parfum d’amertume qui lui brûla la gorge, une douleur pourtant minime en comparaison de celle que la vision qu’il avait d’elle lui procurait désormais. Perdu et désespéré, Lászlo ne la quitta pas un seul instant des yeux, cherchant dans les méandres de ses sombres iris le réconfort tant espéré. Mais guère. Elle serait impitoyable aujourd’hui. Son dernier souffle de beauté serait cruel. Sa dernière lueur de vie serait meurtrière. Elle ne croyait pas à la vie après la mort, non, sinon elle ne se serait pas attachée avec tant d’application à crucifier le cœur de l’homme qu’elle aimait et aimerait éternellement.

    Le soleil descendit dans le ciel avec une promptitude sans égard quant à sa douleur. La lente agonie de la femme qu’il aimait fût aussi courte que longue, et qu’elle respire de plus en plus difficilement lui parut de plus en plus insoutenable. Ils ne parlèrent pas tout ce temps. Lászlo ne la quitta pas des yeux, et elle ne chercha plus à croiser son regard. Elle parut, seulement et simplement, dénombrer les gouttes de sang qui échappèrent à ses lèvres et tombaient, soigneusement, sur le jean de son bel amant qui, trop attentif à ses yeux évasifs, ne voyait pas cette tâche pourpre humidifier le tissu. Il le voyait, oui, mais il s’en moquait.
    Elle laissait sur lui plus que quelques gouttes de vie ; des souvenirs, des émotions, des envies d’apocalypse, des sentiments inaboutis, des projets, des rêves, des espoirs, de la peine, du courage, de la peur, de la candeur, de la magie, de la vie… un peu d’amour aussi.
    Il l’aimait. Oui, il l’aimait.

      « J’ai f…
      - Je t’aime. »

    Instinctivement, ces mots vrillèrent le réel et eurent une telle absurdité qu’elle en releva vivement la tête. Bien sûr qu’elle le savait, bien sûr qu’elle l’avait toujours su, mais… Lászlo était de ceux qui jamais, ô grand jamais, ne disent ces choses là. Secret, il l’était, aimant, également, mais jamais l’un n’allait avec l’autre. Incapable de témoigner de ses sentiments, tout simplement parce que, toute sa vie durant, il n’avait connu que l’affront de la trahison et la froideur familiale, et de l’entendre dire de telles vérités à un moment aussi dramatique qu’il était inapproprié eut le goût de la surprise, si ce n’est même de l’ahurissement.
    Lui qui ne l’avait pas quittée des yeux se noya dans l’appréciation qu’elle lui témoigna d’un regard. Le lui avait-il jamais dit ? Ce n’était pas aussi absurde qu’on aurait pu leur croire, en dépits même de leur mariage.

      « On ne devrait pas avoir le droit de mentir à une mourante, dit-elle, sourire aux lèvres.
      - Tu es incorrigible, se sentit-il obligé de répondre.
      - Eh oui. Je me dois de mourir comme j’ai vécu.
      - Tu ne peux pas mourir dignement dans ce cas,
      lui confia-t-il avec culpabilité.
      - Lászlo… je n’ai jamais vécu plus dignement qu’avec toi. Peu importe le meilleur et le pire. Sans toi, quel était mon orgueil ? »

    Il eut beau jaugé, considéré et reconsidéré les sens multiples de cette question purement rhétorique, il n’y trouva ni ironie, ni sarcasme, ni cruauté. Encore que. Son esprit était si vif, si pourvu de second degré, qu’aurait-elle pu imaginer qu’il n’aurait su comprendre ? Tellement de choses.

      « Je t’aime, répéta-t-il.
      - Il est trop tard.
      - Ne sois pas cruelle.
      - C’est ainsi que tu m’as aimé.
      - Cruelle ?
      - Non. Avec cruauté. »

    Oui, avec cruauté, il l'avait aimée. Elle. Faith.

15 janv. 2004 - 01h28
Philadelphie, États-Unis

      « Oh, oh, attends ! Articula l’anglo-saxon dans un hongrois tout approximatif. Tu essayer de me faire croire que… hm, comment on dit ? S’interrompit-t-il en fronçant les sourcils.
      - Tu peux parler ta langue, répondit Lászlo en soupirant son anglais accentué. »

    Jetant un regard à son ami, le hongrois préféra ignorer l’exaspération naissant au creux de ses entrailles. Comme chaque fois, il tâchait d’apprivoiser une langue à laquelle il ne comprenait rien quand Lászlo, lui, avait appris depuis longtemps à apprendre l’anglais auprès de Faith. Bilingues tous les deux, ils avaient fini par alterner l’une et l’autre, jusqu’à s’imprégner totalement des deux facettes.
    Lászlo prit une chaise et s’installa sans quitter son ami des yeux. Joshua et lui s’étaient justement connus par le biais de Faith et s’étaient très vite liés, en quelques sortes, d’amitié. En tous les cas, ils convenaient du fait qu’il s’agissait d’amitié. Pour le jeune hongrois, il s’agissait simplement d’affinités, mais ne prenait pas la peine de discuter la question tant elle lui semblait dérisoire. En revanche, ils se faisaient suffisamment confiance pour s’aider mutuellement, et c’était précisément ce dont Lászlo avait besoin à cet instant précis.

      « Ils ont puni Faith pour ton usage de la magie ? Reprit Joshua.Je savais que tu étais un sale con, Lászlo, mais tu ne trouvais pas déjà suffisant qu’elle ait à payer pour ton égoïsme et ta gratuité ? Elle t’a tout donné, et tu lui as tout pris. »

    Le concerné fixa son compagnon sans broncher, bien que l’exaspération devint vite de la colère et la colère une sourde violence qui déchira ses entrailles. Il prit sur lui pour ne pas la témoigner, trop conscient que Joshua était dans son droit. En réalité, c’était même lui qui dissimulait le mieux ses émotions. Après tout, il venait d’apprendre la mort prématuré et meurtrière de son amie.
    Le hongrois redoubla de stoïcisme.

      « Dis-moi que tu vas arrêter de jouer avec la magie.
      - Plus jamais.
      - Dis-moi que tu vas les tuer.
      - Tous sans exception.
      - Dis-moi que je pourrais te tuer après cela.
      - Tu le feras. »

    Joshua l’observa, l’œil neutre. L’anglo-saxon n’était, en fait, qu’un agent fédéral prématurément mis à la retraite. Il avait recueilli Faith alors qu’elle n’avait que quatorze ans, ayant été le collègue et l’ami de son père. Lászlo avait légitimement croisé sa route, puis Joshua avait fini par l’accepter, en quelques sortes, comme un gendre, puis un fils. L’amour destructeur qui liait le jeune hongrois à sa fille adoptive avait fini par être tout simplement banal. Peut être était-ce la raison pour laquelle il ne réagissait pas… parce qu’il avait toujours su comme cela finirait.

      « Peux-tu m’aider ? Tenta Lászlo.
      - Que te faut-il ?
      - Une arme. Et des adresses.
      - Tu as des noms ? »

    Ouvrant un pan de sa veste, Lászlo sortit une pochette cartonnée et la lança sur la table à laquelle s’était assis Joshua. Celui-ci l’amena devant lui, sans l’ouvrir.

      « Combien sont-ils ?
      - Huit. Deux sont ici, à Philadelphie, pour voir leur fille. Un autre à Minneapolis. Encore un à Jacksonville. Le cinquième est à Las Vegas, mais c’est un nomade. Le sixième est près de Lyon, en France. Le septième à Haverleigh, quelque part dans le Massachusetts. Le dernier à Budapest.
      - Tu es bien renseigné,
      nota Joshua.
      - Je leur faisais confiance.
      - Eux aussi,
      ironisa l’anglo-saxon.
      - Ils avaient tort, trancha Lászlo. »

    Se levant vivement, le hongrois referma sa veste et se dirigea, d’un pas tout aussi dynamique vers la porte. Il désigna son portable d’une main et sut que Joshua comprendrait parfaitement ce qu’il en était. Désormais, il devait encore voir la sœur de Faith, puis son petit frère. Sachant la pénibilité de ces tâches, il préférait commencer par ne pas s’éterniser auprès de son principal tortionnaire légitime.
    D’ailleurs, Joshua l’arrêta avant qu’il ne sorte.

      « Et pour Elliot ?
      - Je vais le prendre avec moi.
      - Et le détruire à son tour ?
      (Lászlo lui accorda son regard le plus froid) C’est ainsi que les histoires se terminent quand c’est toi le héros. Je pourrais le prendre avec moi si tu le souhaites.
      - C’est mon fils.
      - Dont tu ne t’es jamais occupé.
      - On peut se tutoyer, Josh ?…
      - Hm. Je suppose.
      - Alors je t’emmerde. »


Dernière édition par László S. Károlyi le Jeu 18 Juin - 14:16, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 13:32

Bienvenue ici, et bonne chance pour ta fiche ♥️
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Bienvenue Wolfgang (et ça m'fait rire en plus ---> []) Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. 811751
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 14:24

    Bienvenue ( L )
    && bonne chance pour ta fiche Wink

    Citation :
    Age ? Je suis majeur et vacciné ; si cela ne vous sied pas... eh bien, je vous emmerde.
    =O ... C'est pas bien de pas être polis ( a )
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 15:48

Tu m'emmerdes O_O
Juste pour le fn j'ai envie de dire moi aussi XD
Bienvenue
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 16:54

Maeve A. Johnstone a écrit:
    Citation :
    Age ? Je suis majeur et vacciné ; si cela ne vous sied pas... eh bien, je vous emmerde.
    =O ... C'est pas bien de pas être polis ( a )
    Bouh, vilain moi...
    Et dire que cela me sert à cerner un peu l'idéologie qui prime. Je suis servi.


Medusa R Hall a écrit:
Tu m'emmerdes O_O
Juste pour le fun j'ai envie de dire moi aussi XD
Bienvenue
    J'aime entamer convenablement ce genre de civilités. Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. 673147
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 17:10

Tu fais bien , qui pourrais t'en vouloir? MDR
En tout cas ça m'a bien fait marrer XD
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Aidan E. Fergusson

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 17:21

    oh Dieu ; que j'aime ton personnage ..
    je suis proche de la vénération ..
    I love you
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Morana Dido Vanseult
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Morana Dido Vanseult


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Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. Empty
MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyMer 17 Juin - 18:17

    Je me donne quatorze secondes pour clore ce message :p

    Un cynique, tu me plais déjà I love you

    Bienvenue à toi, & bon courage pour l'excellent niveau de rp à atteindre, vaniteux :p
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László S. Károlyi

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyJeu 18 Juin - 14:19

Aidan E. Fergusson a écrit:
    oh Dieu ; que j'aime ton personnage ..
    je suis proche de la vénération .. I love you
    C'est ce que l'on appelle du compliment.
    Je peux t'adopter ? Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. 811751

Morana Dido Vanseult a écrit:
    Je me donne quatorze secondes pour clore ce message :p

    Un cynique, tu me plais déjà I love you

    Bienvenue à toi, & bon courage pour l'excellent niveau de rp à atteindre, vaniteux :p
    Voyons voir cela...

    ...j'ai fini.
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Aidan E. Fergusson

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyJeu 18 Juin - 14:37

    oui .. adopte moi (a).
    j'aime la fin de te présa ; la je te vénère carrément I love you
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Amédée Wright

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyJeu 18 Juin - 18:42

Validé ! ♥️ =)
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László S. Károlyi

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyJeu 18 Juin - 18:44

    Oh, thank's Wink

    aidan ; adopté !
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Amédée Wright

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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. EmptyJeu 18 Juin - 18:45

de rien, et n'hésitez pas à RP ♥️
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MessageSujet: Re: Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along.   Lázlo S. Károlyi ; But though you're still with me, I've been alone all along. Empty

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