L'art subtile du mensonge ~ Phenix. | 100% |

Messages : 41 Date d'inscription : 17/06/2009

L'art subtile du mensonge ~ Phenix. | 100% | Cg01311

Phenix Ebron Ludwing

Nix'. Le mensonge. Démons.
Né le 30 Novembre de l'ère 78 avant J.C, à Rome - Empire Romain.

A vrai dire, je suis un secret à moi seul. Tout ce que je fais, ce que je dis et ce que je pense est un mystère pour tous. Telle mon don, insuffler le mensonge et la tromperie, je peux vous faire croire n'importe quelle idiotie. J'aveugle les trompés, je protège les menteurs et j'incite les gens à mentir. N'est-ce pas merveilleux ? Le fait de pouvoir détruire la confiance d'autrui, les voir trahis par leurs proches, voir leurs espoirs partir en fumée ? C'est indéniablement mon premier secret. Je ne dis rien de ce pouvoir, il est bien plus marrant de faire croire à la cible de l'idée du mensonge vient d'elle même, pour une finalité aussi savoureuse et douce que la culpabilité. Seule une poignée de personne en a connaissance. Ce sont mes alliés et puis, le connaître ne signifie pas en être protégé.
La seconde chose, que personne ne doit savoir, c'est mon passé et la raison pour laquelle je jure d'amener l'enfer sur terre : La mort de ma mère. Oui, ma crédibilité volerait en éclat si l'on venait à découvrir que mon unique but est de venger le funeste sort que ma famille à subit il y plus de deux millénaires. Cette vengeance omniprésente me rapproche bien trop des humains. Je laisse mes émotions prendre le dessus et je ne vis que pour satisfaire ma tristesse. C'est faible et répugnant mais je n'en démord pas. Ils payeront pour l'éternité.

MAIS ENCORE...

comment percevez-vous les humains ?
Les humains. Ils sont ceux qui m'animent chaque, ceux pour qui je me lève, ceux dont je rêve, ceux parmi lesquels je vis. Les odeurs, visages et naïvetés me rendent fou, ils sont si stupides ! Je les hais tous autant qu'ils sont. Hommes, femmes, enfants, aucuns n'a le droit de perdurer dans leurs actions parasites sur ma propre personne. Leurs comportements m'a fait décapiter, en me tuant, ils ont tués ma mère. Je suis un démon, mais j'aimai cette femme qui m'a donné le sein, qui m'a apprit à différencier l'homme et le chien. Dès sa mort, j'ai fais le serment sur sa tombe de détruire cette espèce primitive. J'ai du mal à me faire à l'idée que j'étais l'un d'eux. Par chance l'enfer m'offre puissance et seconde chance, alors j'attends, je manipule les humains pour les détruire à petit feu. Un jour l'enfer prendra place sur terre. Ce sera un joyeux festival, la fourberie, le mensonge et les trahisons seront leurs nouveaux moyens de survie et ils seront à mes pieds, attendant le coup de grâce.

comment prenez-vous votre récente matérialisation ?
Pour tout vous dire, ce n'est pas la première fois que je parvins à me matérialiser. Malgré le nuit « tragique » de Salem, la magie noire à toujours alimentée des démons. Pas autant qu'aujourd'hui, certes, mais ma première matérialisation remonte à 300 ans. Suite de péripéties j'ai été rapatrié de force dans l'antre de Satan. Je vous en parlerai à l'occasion. Cette seconde naissance sur le sol humain m'a tout d'abord surprise, après les évènements antérieurs, je ne pensai plus jamais pouvoir quitter le fouler la terre. Finalement, il semblerait que j'ai eu le droit à une seconde chance. Mieux encore, nous sommes plusieurs, de quoi fait subir à l'humanité les milles tourments des enfers. Bref, je ne pouvais être plus heureux qu'avec un retour parmi les vivants, ma soif de vengeance de cesse de s'accroître. Il est temps de faire sonner le glas de la trahison.

parvenez-vous à vous intégrer sur Terre ?
Mon intégration c'est faite sans soucis, comme nous sommes plusieurs à poser nos bagages dans la ville, nous nous sommes tout simplement entraidés. Puis personnellement, il ne m'a fallut que quelques paroles pour obtenir logement et voiture et ce pour un coût... Nul ? Les humains n'ont guère changés, juste de nouvelles armes et institutions que ne serviront à rien face à mes aspirations de vengeance. Plus simple encore, il suffit d'avoir sous contrôle une homme bien placé dans ce système pour déclencher une guerre et observer ces idiots s'entretuer. J'y songe encore mais la politique à toujours été un de mes terrains de jeu favoris. D'autant plus que certains pays ont déjà fait le plus gros du boulot.

vous imaginez-vous pouvoir tisser un lien avec un humain ?
Rien que pour une question comme ça, je pourrai te tuer et ce d'une manière particulièrement violente. Il te suffit de lire ce que j'ai dis précédemment pour te faire une idée de la réponse. Je ne tisserai jamais de lien avec des animaux. Bien que ma finalité soit très proche de celle d'un humain, je refuse de penser que je suis proche d'eux. Je suis un démon et de ce fait, je cause souffrance et destruction, j'éprouve parfois des sentiments humains, mais je m'empresse d'éliminer les responsables de ces émotions qui vomissent et rampent sur moi comme des bactéries infectes.

si l'étendue de vos pouvoirs était illimitée, qu'en feriez-vous ?
Je rayerai l'homme du bestiaire. Je traquerai ne serait-ce que le plus infime et le tuerai en lui procurant le plus de souffrance possible. Je tuerai les enfants avant les parents, puis les époux avant les femmes. Je n'épargnerai rien, je raserai tout ce qui ont fait leurs vies, toutes leurs œuvres, je rendrai la terre vierge de leur passage. Un anéantissement parfait et efficace. J'étancherai ma soif folle de vengeance. J'offrirai la terre aux créatures des enfers pour qu'ils la détruisent entièrement et qu'eux aussi, puissent participer au massacre.

quelles sont exactement tes capacités ?
Mon pouvoir me convient parfaitement. Un art subtile, un savoureux mélange touchant douloureusement chaque entité pourvue d'un coeur. Mon don est proche de celui de la persuasion, il suffit que quelqu'un, ou même moi, raconte un mensonge pour que vous le croyez aveuglement. J'ai l'unique capacité à inciter les gens à trahir, un simple mot et ma cible se mettra à mentir sur tout ce que je lui ordonne. Mieux encore, pour les personnes extérieurs qui se montreraient soupçonneuses j'ai la capacité d'offrir crédibilité et rigueur au menteur qui pourra aisément et pour sa plus grande surprise, cacher sa supercherie avec des arguments. La tromperie est un art dans lequel j'excelle. La fidélité n'apporte rien, la trahison prouve que l'on n'est pas un chien à la solde d'un homme. La fourberie est mon domaine. Elle me coûtera la vie, comme gage de cela, elle est mienne désormais.

de quelle manière en as-tu jusque-là fait usage ?
Dans mon unique intérêt évidemment. J'ai poussé des gens au suicide, au meurtre, j'ai créer des révoltes. Tenez par exemple un leader politique, sous ma coupole, ses mensonges seront crus de tous et il sera élu haut la main. Quelques mois après, ma protection cesse et le peuple se rend compte qu'il est mené en bateau. Nous voila parti pour une guerre violente qui verra les humains mourir, pour mon plus grand plaisir. Je n'ai qu'à mentir pour obtenir ce que je veux, je ne m'en prive pas. D'une seule parole, je peux soumettre l'humanité à mes pieds. Je le ferai.

VOUS & LES AUTRES

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Eve Adassah Miller

Démons.. feat natalia vodianova..
Tch. Cette nana m'irrite par sa simple présence. Toujours là et sachant toujours tout ! Elle se montre même prétentieuse. Je n'ai de leçon à recevoir de personne et surement de cette princesse qui me confond avec l'un de ses poulains. C'est une cible inattaquable pour le simple fait que c'est l'une des favorite du diable en personne. Mais mon impulsivité parle pour moi. Il va me falloir toute ma ruse pour calmer cette poupée sans trop énerver le boss.

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ariel minerva black

Démons. feat danneel harris.
C'est un peu ma petite soeur. En omettant nos relations sexuelles, bien entendu. Il est vrai, qu'outre son physique à en perdre la tête, je l'aime en tant que personne. On se chamaille souvent, on se bat même, mais rien de bien méchant. J'aime à l'assister dans ses envies sadiques, elle est encore plus désirable et rigolote. Je m'amuse avec elle. Mais le plus étonnant, c'est que si elle venait à subir le moindre maux, j'en tuerai le responsable, moi que croyait ne tenir qu'à moi...

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victoria phoebe russel

Anges. feat doutzen kroes.
La cible d'Ariel. Elle même m'a demandé aide dans sa tâche de faire sombrer cette fille du paradis. Comment refuser ? D'une part, j'aime voir Ariel déchainée, de l'autre, ça m'avait l'air d'un challenge intéressant. J'ai alors débuté un jeu de séduction. La frêle ! Je n'ai même pas eu le temps d'utiliser mes dons qu'elle semble déjà sous mon charme. Tournes autour de l'ampoule petit papillon, tournes. Tu finiras par y laisser tes ailes.

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dinah rebecca coleman

Anges. featkatie holmes.
Rebecca, Rebecca... Tu es l'ange sur qui je tombe à chaque fois que j'essaye de mener à bien une de mes missions. Ca devient agaçant. Jusqu'à maintenant, je t'ai observé sauver mes victimes de justesse. Mais Victoria est le jouet d'Ariel, si tu l'éloignes de moi, la démone risque de m'en vouloir et je ne pourrai plus poser mes mains sur son corps de rêve. Fais attention petit fée, ne joue pas trop avec mes nerfs.

DERRIERE L'ECRAN

Nom/Pseudo ?

Age ?[/b 17 ans.
[b]Célébrité sur l'avatar ?

Un avis sur le forum ?

Comment as-tu débarqué ici ?

Autre chose ?

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MISE EN SITUATION

Mise en situation.
Le crépuscule de fin de nuit contre l'aube du début de journée. Une des luttes qui régissait le monde et que personne ne pouvait empêcher. Elle venait frapper les hommes sur leur infériorité et leur rappeler, que même s'ils se proclament maître du monde, il existe des entités transcendantes qui les dépassent. Les astres, la météo, la vie, la mort et plus proche d'eux, la magie. Certains humains peuvent la maîtriser, ou du moins, en connaître une infime partie. D'autres la traque pour la faire disparaître, par peur, pas stupidité ou par simple vengeance. Et parmi ce lot d'idiotie humaine se retrouvent ceux qui vivent grâce à la elle, ils ont tout d'un être normal, mais pourtant leurs âges défient toutes imaginations. 2000, 1000, 500 ou même 100 ans et pas une seule ride. A quelle autre conclusion peut aboutir une telle révélation si ce n'est qu'ils ne sont pas humains ? Certes, ils ne sont pas dans les normes que l'homme se défini. Immortels, invoqués, & ayant des capacités à jouer sur la fastidieuse vie humaine, on les définirait comme des Dieux, et la vérité serait proche, si seulement il n'y avait que que ça. Il faut aussi parler d'anges et de démons et par conséquent d'enfer et de paradis. Ces entités fantasques vivent parmi vous, sauvant ou consumant vos âmes, prenant vos vies comme des ni plus ni moins que des jouet qu'ils influent pour en faire ce qu'ils en veulent. Ne pensez pas pouvoir les démasqués, seuls ceux qui se connaissent déjà peuvent se reconnaître.

New York – Hiver 2005

Un pièce vaste, une baie vitrée d'une largeur peu commune, des rayons du soleil peinant à étendre leurs influences sur l'ensemble de la chambre. Une scène bien banale prenait place dans l'appartement 213 d'un hôtel. Le réveil numérique changeait ses bâtons pour faire avancer l'heure. 6, 7, 8. Le soleil avait maintenant prit possession de toute la salle, ne laissant rien échapper à son règne de clarté. Rien ? Si, dans le coin gauche de la pièce, un lit résistait aux rayons envahissants. Plongé dans la pénombre, ses draps blancs paraissaient gris. Malgré les jeux de lumières qui donnaient des effets de relief là où il n'y avait qu'une couette et un martela, il était facile de deviner qu'ils étaient deux. Difficile, en revanche, de définir la première personne, plongée sous les couvertures, aucunes parties de corps n'étaient visibles, seule sa forme relativement frêle trahissait sa probable nature féminine. A la gauche de l'inconnu(e), il y avait, et pas de doutes possibles, un homme. Physiquement tout du moins. C'était cet homme, l'un des leurs, l'une de ces créatures immortelles... Phenix, ancien conseillé de l'empereur Romain il y a de ça plus de 2000 ans... Visiblement bien calé dans las bras de Morphée, il semblait indifférent au temps, son visage exprimait encore ses 24 hiver qu'il avait lorsqu'on lui détacha la tête du corps. Ses cheveux couleurs paille n'avaient que peu foncés, prenant maintenant une teinte plus proche du châtain. Il avait troqué sa crinière longue et sa queue de cheval pour une coupe nettement plus courte et dans l'ère du temps, avec la noisette de gel qui lui donnait une style marginal, rebel. Son torse, qu'a demi recouvert par la couette immaculée, semblait encore plus vigoureux qu'a l'époque de la grande Rome. Une musculature nerveuse, offrant force et souplesse et trahissant une activité physique régulière. Un buste imberbe comme pour marquer un contraste avec la barbe de 3 jours qu'il entretenait. Seuls ses yeux restaient invisibles, masqués par des paupières closes mais toutefois crispées, comme lors d'un mauvais rêve. Ils ne pouvaient guère avoir changés, derrière leurs barricades, ils étaient certainement de la couleur d'un océan pur, de la couleur d'un ciel d'été. D'un ton bleuté léger à perdre la tête, une vague d'émotion, les fenêtres de son âme.
Il eut un mouvement brusque, telle un convulsion qui ne marqua que son cou qui se tordit d'une manière douloureuse. Ses paupières accentuèrent leurs crispations. Phenix dormait-il toujours ? Sa respiration était encore lente et régulière et le brusque mouvement n'avait précédé que l'impassibilité qui avait reprit ses droits. Quelle lutte faisait-il dans son monde intérieur ?

Villa familiale, Rome - 78 avant J.C.

Un soleil de plomb, une légère brise. L'enfant court, puis trébuche. La mère prend une mine inquiète, mais l'enfant se relève, son visage juvénile et la lueur jovial dans ses yeux ne peuvent être détruits par une simple égratignure. De la ceinture qui retient sa toge, désormais sale de terre, il dégaine une glaive en bois. Rien qu'à sa manière de le tenir à deux mains, il est évident qu'il n'a pas la puissance nécessaire pour manier l'objet, mais il trouve la force de courir et d'aller frapper l'épouvantail prévu à cet effet. La cible ne bouge pas alors que le petit, lui, tombe sur les fesses dû à la rudesse minime du choc. La mère s'inquiète pour son fils et fait un pas vers lui, se maudissant de l'avoir emmené dans un tel endroit. Mais l'enfant est obstiné, il se relève et tape de plus belle. Il ne se fait pas avoir cette fois-ci et malgré quelques titubations il parvint à garder l'équilibre. Il prend de nouveau d'assaut la mannequin, améliorant son équilibre et sa force. Les rides inquiètes de sa mère se muent alors en une expression fière, brave fils... L'enfant continu son jeu, seul lui sait à quoi cela peut bien lui servir, il est encore jeune et il a encore le temps pour s'entrainer. Mais il semblerait qu'il ne veuille que l'épuisement, alors il frappe, encore et toujours, marquant ses mimines d'ampoules et blessant ses doigts d'échardes. Le temps file. Enfin essoufflé, le gosse se rapproche de sa génitrice qui lui dégage le front de sa sueur avant d'y déposer un baiser, l'enfant rayonne. Il veut devenir fort pour protéger sa mère. Son père est mort pour l'empereur, mort pour la grandeur de Rome, alors seul lui peut espérer la défendre.

« Phenix ? » Prononça la femme d'une voix douce.
L'enfant releva la tête. « Oui ? »
« Je t'aime ». L'enfant se tut alors et plongea son regard de celui de sa mère, avant de sentir les larmes lui monter aux paupières.
« Pourquoi pleures-tu ? Tu es un homme maintenant ». La mère se montrait si douce, elle attira l'enfant contre lui.
Phenix fixa un point sur le sol, là où la terre se brunissait au contact de ses larmes. « Je pleure parce que toi tu ne le peux pas. »
Le rire mélodieux et sensible de la femme retentit, puis elle serra encore plus son enfant contre lui, avant de répondre, amusée « Idiot. » Et l'enfant pleura de plus belle contre sa poitrine.

Une chambre d'hôtel, New York – Hiver 2005

L'enfant avait maintenant plus de deux millénaires d'âge. Et, dans son corps d'adulte, il émergea enfin de ce rêve doux qui semblait pourtant lui avoir été si pénible. Ses yeux n'exprimaient plus cette joie de vivre et cet amour qui semblaient autrefois indestructible dans l'enfant qu'il incarnait. Il avait été décapité et sa mère s'était laissée mourir. Sa propre mort ne le gênait pas, mais qu'elle ai directement conduit à celle de sa mère, il ne le cautionnait pas. C'est cette rage folle et cette envie de vengeance qui firent de lui un démon, outre ses capacités uniques et son absence de remords concernant les mensonges et les trahisons. Aujourd'hui, l'être qu'il aimait le plus au monde était mort depuis des siècles et des siècles mais son envie de vendetta de cessait de croître. La seule humaine qui méritait la vie était sa mère, si elle n'est plus, plus personne n'a le droit d'être. Il détruirait l'espèce humaine et lui infligerait pire souffrance et déception, c'est ainsi qu'ils ont tués sa mère. Chaque matin, c'était la même chose. A chaque réveil, il aimerait remonter le temps pour serrer, ne serait-ce qu'une dernière fois, sa mère dans ses bras. Pourtant, chaque soir où il se couchait, il s'en éloignait un peu plus car la mémoire n'est pas infaillible et plus les hommes grandissent, plus les souvenirs deviennent flous, insaisissables. Phenix ne se souvient déjà plus de l'odeur de sa mère, il ne se remémore plus non plus sa manière de marcher. Seule reste son visage, sa voix et les quelques paroles qui lui reviennent constamment en rêve, comme pour lui rappeler la lourd caution qu'à eut sa trahison. Comment en vouloir à un démon d'être ce qu'il est ? Phenix était déjà fourbe et menteur en humain, alors il ne peut que l'être d'avantage en démon. C'est un être calculateur, intelligent et prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il sait se jouer du monde et insuffler une fausse confiance pour mieux vous détruire. C'est quelqu'un capable de tuer rien qu'avec des mots. Il ne tient à rien ni à personne et n'aurait aucuns remords à trahir un « amis » pour quelque chose dans son intérêt. Le terme exact et égoïste. Cynique et cru, c'est une personnalité détestable que seul d'autre démon peuvent parvenir à ne pas détester. N'essayez pas de rouler ou de mettre en colère Phenix, sa furie et sa rancune sont terribles.

Après ces quelques minutes passées à nourrir ses quotidiennes idées de vengeance, Phenix se leva enfin. D'une souplesse et d'une discrétion frappante pour une corps aussi musclé, il parvint à se mouvoir jusqu'à l'autre côté du lit, où la forme féminine, ou qui le laisse croire, n'avait toujours pas cillée. Il fouilla silencieusement dans le tiroir de la table de chevet pour en extraire un paquet de cigarette et un briquet. Sans même calculer la seconde personne il sortit sur le balcon. Nu comme un ver, la clope au bec, la journée commençait d'une manière plus agréable qu'il ne l'aurait cru. Mieux encore, la forme sous les couettes remua, arrachant un sourire mauvais aux lèvres encore inexpressives du démon.
C'était bel et bien une femme, jolie qui plus est, blonde, pourvue d'un visage que l'on pourrait contempler des heures et d'une taille de mannequin, c'est ce qu'on appellerait communément un « canon ». Elle aussi nue, trahissant les activités de la veille au soir, elle s'extirpa du lit et rejoignit Phenix sur le balcon, collant la totalité de son corps contre celui de l'homme. Celui-ci sourit pour la seconde fois et sans une parole, il rentra dans la chambre. La fille le suivant, visiblement vexée.

« Oh, tu pourrais dire bonjour, pour me sauter tu sais faire, mais la poli... »

Sa phrase fut coupée alors qu'elle s'écrasait au sol. Phenix, venait de violemment abattre le dos de sa main sur le visage de sa conquête, la marquant d'une ecchymose inquiétante. Le jeune fille, désormais tremblante de peur, tenta de se relever sans oser quitter le démon des yeux. Celui-ci la frappa de nouveau. Elle poussa un cri et rampa jusqu'à la salle de bain où elle tenta vainement de s'enfermer. Paniquée, elle regarda Phenix se pencher sur elle et lui prendre brutalement le visage de sa main.

« Ne cries pas. Il le fallait, pour ton mari. » déclara-t-il, un plaisir sadique brillant dans ses yeux. La femme se calma, comme envoutée par ses paroles.
« Tu vas aller lui dire que je t'ai violée. N'oublies pas de mentionner mon nom et ma chambre. » Puis il l'embrassa sauvagement avant de la laisser filer.

Désormais seul, Phenix jubilait déjà des évènements à venir. La police ? Le mari en personne ? De la famille ? Oh, peu importait, tout ça allait seulement être amusant. C'était toujours la même rengaine, le démon mettait dans son lit les humaines qui lui faisaient envie et leurs faisait vivre l'enfer par la suite, par simple vengeance. C'était mal, c'était le job d'un fils des enfers. Il n'avait même pas besoin de raison pour provoquer la souffrance, c'était un loisir comme le foot, ou la voile.
Le temps filait, trop longuement, trop lourdement, trop étrangement. Oui, étrange car il était toujours seul dans cette pièce qui devrait déjà être scène d'un théâtre dramatique. S'impatientant, le démon se mit à fumer clopes sur clopes tout en arpentant de long en large la chambre. Il détestait attendre. Pauvre couple, ils allaient devoir subir son manque de patience.

Enfin, on toqua à la porte. Phenix dansa presque pour aller ouvrir. Cependant, à peine eut-il le temps de voir le visage de l'invité, qu'il reçut un violent coup de cross de fusil qui le cloua au sol. Puis l'homme entra. Le mari, suivit de sa femme, en larmes. Phenix se releva en riant et en essuyant le sang qui perlait de sa lèvre fendue. Le coup ne semblait pas l'avoir mit en colère. L'homme tenta de la frapper à nouveau et toucha sa cible, qui resta néanmoins debout. Le démon, après avoir encaissés les deux violents coups mit les mainss en évidence, un signe incitant au calme, mais le mari leva à nouveau le fusil.

« Oh ! Tu me gonfles. ». Le démon cogna le premier cette fois-ci, un direct vigoureux en plein nez, qui émit un « crac » sonore avant de laisse échapper une quantité impressionnante de sang. L'homme tituba mais garda et l'équilibre et mit Phenix en joue.
« Enfoiré ! ». il se mit à trembler visiblement hésitant à tirer. Phenix fendit son visage en un sourire malsain.
« C'est bien, énerves-toi. Mais es-tu sur de viser la bonne cible ? » L'homme trembla de plus belle sans toutefois lâcher son vis à vis des yeux, ce qui poussa Phenix à continuer, toujours avec ce ton amusé dans la voix. « Ta femme ma confiée, quelques instants avant qu'elle crie mon nom, que c'était depuis votre lune de miel qu'elle te faisait cocu. Mais toi, t'étais où pendant qu'elle se tapait le service d'étage ? »
L'homme regarda sa femme, qui semblait totalement perdue, elle regardait instinctivement les deux hommes mais ne protesta pas, préférant couiner. Son mari, piqué par la colère et pressé par l'affreux sentiment qu'est celui de la déception lui logea une balle dans la tête sans toutes autres formes de préavis. Ce qui arracha une grimace douloureuse au démon, qu'il remplaça vite par un sourire de satisfaction.

Gagné. Phenix partit donc, laissant le pauvre mari pleurer sa femme qu'il venait lui même d'assassiner. Et alors qu'il appelait l'ascenseur en sifflotant joyeusement, il put entendre un second coup de feu... Jackpot.

Bienvenue Mosieur le démon =)

O

B

&

Cam <3
Welcome :)

Messages : 41 Date d'inscription : 17/06/2009

Kyaaah #°3 & premier démon masculin *w*

Merciii à tous <3

Ma fiche sera terminée au plus tard ce week-end. {Je suis d'une lenteur affligeante}

LES DÉMONS C'EST LES MEILLEURS
LES DÉMONS ILS VOUS FONT PEUUUR
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*sort*

Bienvenue L'art subtile du mensonge ~ Phenix. | 100% | 811751

Cam en plus

Messages : 27 Date d'inscription : 17/06/2009 Age : 30

Bienvenuue
Cam, lui c'est le roi des dieux O.O. comment je l'épouserais
Hayllin t'aime comme elle te déteste (a)

Messages : 41 Date d'inscription : 17/06/2009

LES DÉMONS N'ONT PAS D' RANCŒUR !
LES DÉMONS JAMAIS ILS MEURENT !

Que de succès ce Cam T.T

Bref c'est terminé ! C'est pas fameux. Mais vu avec quelle intensité je le répète, vous devriez le savoir =°
{Je ne me suis pas relu, je ferais ça cesoir, c'est surtout pour savoir si y'a des incohérences ou des grosses erreurs qui m'amèneraient à refaire un texte =°}

EDIT : Finalement, j'ai fais une première relecture, vu l'heure, elle n'a pas dû être bien efficace. M'enfin =p

T

V A L I D E

R

» Phenix - Ses liens.