haverleigh •• dangerous way
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 « But sugar don't forget what you already know I could be the one to turn you out » — morana d. vanseult

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Aidan E. Fergusson

Aidan E. Fergusson


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MessageSujet: « But sugar don't forget what you already know I could be the one to turn you out » — morana d. vanseult   « But sugar don't forget what you already know I could be the one to turn you out » — morana d. vanseult EmptyDim 21 Juin - 14:59

      « Don't judge it by the color, confuse it for another
      You might regret what you let slip away »


      Cette chaleur ambiante; le peu de tissu qui laisse apparaitre ces morceaux de peau délicieux dans lesquels j'avais une folle envie de croquer ; les verres qui effleurent les lèvres; l'alcool qui coule à flot. Cet endroit était le paradis de la luxure. Mon regard balayait l'endroit, scrutateur, cherchant ma future proie, celle qui; malgré elle; finirait la nuit sous mes draps. Je portais ma vodka pure à mes fines lèvres, laissant mon regard se poser sur la piste de danse. Les corps se rapprochaient, s'effleuraient, se caressaient. Je pouvais voir les gouttes de sueur couler élégamment le long des poitrines ostensiblement dévoilées, je pouvais sentir l'excitation qui émanait de chaque corps, j'en frissonnais d'un plaisir pervers, voyeurisme exacerbé. Je laissais les animaux aux autres animaux, je n'aimais pas les femelles en chaleur, je préférait de loin le charme, l'élégance et la classe bien qu'un tel spectacle ne me laissais pas indifférent. J'aspirais à beaucoup mieux. Je laissais mes prunelles myosotis balayer le bar et ses alentours, cherchant la perle rare de la soirée. Nombreuses étaient les débauchées qui étalaient leur poitrine opulente aux yeux de tous; dégoutant, avoir si peu d'estime de soi était un délit. Bien entendu, je ne leur demandais pas d'en avoir trop non plus, mais je préférai qu'elles soient un minimum « pures et fières », cela me permettait de prendre un plaisir pervers à les salir moi-même.

      Je me retournais vers l'entrée de la boite, ce fut à ce moment que je la vis. Les portes se refermèrent derrière elle et elle s'avança vers le bar d'une démarche assurée et élégante. Ses longs cheveux se balançaient avec grâce, pareils à une cascade qui s'écoulait le long de son échine. Sa robe bustier d'un rouge sanglant dévoilait superbement ses épaules, les laissant nues, alléchantes tant et si bien que j'avais envie d'y laisser la marque de mes dents. Elle était d'une beauté incendiaire; elle dépassait de loin toutes celles qui se trouvaient dans un rayon de dix mètres. Je ne voyais plus qu'elle. Je passais lentement ma langue sur ma lèvres supérieure et la suivais du regard, me délectant de chacun de ses mouvements. Elle semblait danser, perchée sur ses hauts talons. Elle tirait un tabouret et s'assit gracieusement, il semblait avoir été fait pour recevoir ses formes. Je portais de nouveau mon verre à mes lèvres sans pouvoir détacher mes yeux de cette beauté parfaite, beauté qui n'était pas mienne et qui s'y refusait avec toute la force dont elle était capable. Mais je m'étais juré de l'avoir par tous les moyens, je pouvais bien attendre aussi longtemps qu'il le fallait, je la voulais et elle ne pourrait résister indéfiniment.

      Je me redressais et m'avançais vers elle, de ma démarche féline et élégante, pareil à un dandy. Ce soir je la ferais mienne et je m'en délecterai jusqu'à la dernière seconde. La victoire serait délicieuse. Je me plaçais derrière elle, sans bruit et posais mes doigts autour de son cou.

      AIDAN — Bonsoir ..

      Je les laissais ensuite descendre le long de ses épaules caressant ses clavicules. Je les retirais aussitôt et tirais un tabouret libre à côté d'elle. Elle se tourna vers moi, ses iris s'ancrant dans les miennes avec la fureur que je lui connaissais si bien. Un sourire satisfait étira mes fines lèvres auxquelles je portais mon verre.

      AIDAN — Je ne crois pas au destin; mais il faut avouer qu'il fait plutôt bien les choses, n'est-ce-pas ?


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Morana Dido Vanseult
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MessageSujet: Re: « But sugar don't forget what you already know I could be the one to turn you out » — morana d. vanseult   « But sugar don't forget what you already know I could be the one to turn you out » — morana d. vanseult EmptySam 27 Juin - 9:46

    Son sourire était venu dévorer son visage, transformant son être en objet de désir, faisant émaner la provocation de celui-ci à une puissance qu’on n’aurait su soupçonner, ses yeux se riant de vous, ses fossettes vous narguant, elle irradiait la pièce d’un rire silencieux, qui paraissait résonner en écho, infernal, vous glaçant le sang, vous scotchant au sol, arrêtant les battements de votre cœur. Il y avait dans sa simple présence quelque chose d’à la fois fascinant et insupportable, ce qui empêchait les vis neutres de naître à son égard, se faisant soit favorables soit défavorable, et les débats à propos de ses défauts et qualités pouvaient être très riches, ses qualités se transformant en défauts et vice-versa.

    Morana s’était levée du siège de velours dans lequel elle était assise, au creux du salon du Manoir, chaud et paisible, et, passant devant le miroir, décida qu’il était temps de sortir, que le monde de la nuit attendait son apparition, et que son impatience à l’égard de l’action inévitable qui accompagnait ces moments où le soleil se cachait devenait intenable. Il était temps de la provoquer. Elle passa dans la chambre de Nina, échangea quelques mots avec la jeune fille, nouvelle compagne de ses sorties extravagantes, une amoureuse du danger avec laquelle elle faisait formidablement bien la paire. Sa main vint courir dans sa penderie, et finit par se saisir d’une robe d’un rouge sang, qui l’avait alors irrémédiablement attirée, envoûtant couleur que voilà, et alors que sa compagne lui jurait venir la retrouver plus tard au Paradise Night, lieu qui s’était presque imposé comme leur destination de prédilection, elle se dirigea vers la sortie. A peine arrivée à Haverleigh que Morana avait déjà été considérée comme une fidèle du club par le videur, oubliant son âge difficilement correspondant ; ce molosse fidèle à son poste, presque effrayant dans son costume sombre, les bras croisés et la mine renfrognée.

    Vingt-trois heures trente, foncer en plein centre-ville sur son bolide, le vent qui venait s’immiscer au creux de son cuir pour caresser ses épaules dévoilées par la robe bustier, tenue qu’on aurait jugée peu pratique pour monter en moto, mais il lui était si difficile de s’en séparer qu’elle avait appris à s’en accommoder. Ses talons heurtèrent le sol dans un bruit sec alors que le moteur s’endormait doucement, et elle se dirigea vers l’entrée de la boîte devant laquelle quelques groupes attendaient. C’était l’heure où l’on décomptait le plus d’arrivées, et cela jusqu’à minuit. Ce temps écoulé, la file d’attente disparaissait de manière quasi permanente, Haverleigh n’étant pas encore suffisamment peuplé pour attirer des foules de fêtards formant une masse bruyante à son entrée. Mais le Paradise Night était tout de même assez côté, et il n’était pas rare de voir les jeunes des alentours y affluer, après tout les DJs n’étaient pas si mauvais, les prix corrects et l’intérieur possédait une certaine classe. Elle salua le videur et pénétra dans l’antre, doublant les adolescents trépignants.

    Immédiatement, la musique lui monta à la tête, faisant enfler son cœur aux battements qu’elle aurait voulu moins fréquents, elle passa une main au creux de ses cheveux de la couleur du miel brun, et son regard glacé se posa sur les bimbos l’entourant, cherchant à tout prix à dévoiler leurs atouts, ameutant les loups. Malgré une mère pute au charme détruit par l’alcool, elle avait exclu la vulgarité au profit du respect de soi-même au creux d’une cité où les grands frères protecteurs vous en retournaient une au moindre bout de peau dévoilée aux yeux de tous. Ces isages se mêlaient tous entre eux, indifférents les uns des autres, les défauts masqués par des couches de maquillage, les bouches offertes au premier venu, les courbes au second, elles se vendaient comme elles pouvaient, désireuses de se sentir aimées et regardées, ne serait-ce que l’espace d’un instant, c’était une véritable boucherie, un étalage d’une viande répugnante qui la laissait perplexe. Elles venaient ici pour se montrer et se faire sauter avant de venir par plaisir, et c’était définitivement, sûrement, ce qu’elle leur reprochait le plus. Bien entendu, elle aussi savait d’avance comment cela allait se terminer : danser jusqu’au bout de la nuit, boire jusqu’à plus soif, enchaîner les cigarettes, se rouler un joint ou deux dans un recoin, et finir au lit avec quelqu’un si jamais il y avait parmi les présents un candidat digne de ses envies. Elle se dirigea immédiatement vers le bar, comme bien souvent, elle avait déjà besoin d’un remontant, tout cela était bien trop déprimant. Pourtant, elle ne savait ce passer de ce background torride, de ces artifices élégants, ces rêves éphémères qui prenaient vie et mouraient au petit matin, ces peaux qui s’entrechoquaient, ces corps qui fusionnaient. Elle était une des nombreuses victimes de la débauche, vivant au jour le jour, au gré de ses instincts et des requêtes de son plaisir.

    « Un Blue Ocean, s’il vous plaît. »

    En un rien de temps, la vodka mêlée au curaçao et au jus de pamplemousse faisai son apparition devant elle, en même temps qu’une personne qu’elle se serait bien passée de voir. Aidan Fergusson, s’amusant à la mettre au supplice à chacune de leurs entrevues. Tombeur de ces dames, vantard immodéré, il s’était imaginé pouvoir la mettre dans son lit avec une facilité déconcertante et l’ajouter à la liste de ses conquêtes, qu’il empilait tels de vulgaires jouets avant de les chasser de son esprit. Un instant de bonheur et sa gloire égocentrique contre les larmes des belles et leurs soupirs. Très peu pour elle. Mais il fallait dire qu’il avait bien tout ce qu’il fallait pour se le permettre : ce charme déroutant, ce regard captivant, ce corps merveilleux sur lequel elle se serait fait un plaisir de laisser couleur ses mains en d’autres circonstances. Sa main se saisit de son verre tandis que la sienne courait sur son cou puis sur ses épaules, redessinant ses omoplates, s’hasardant en leur creux, et elle bu une gorge de son cocktail afin de réprimer le frisson qui s’emparait d’elle. Elle avait nourri intentionnellement envers lui une haine censée réprimer son désir, mais si elle était parvenue à la réalisation de la première partie de son dessein, on ne pouvait en dire autant de la seconde, et elle se retrouvait là, captive de ce jeu malsain.

    AIDAN - Je ne crois pas au destin; mais il faut avouer qu'il fait plutôt bien les choses, n'est-ce-pas ?
    « Tu veux dire parce que nous nous retrouvons tous les deux le même soir dans la seule boîte de la ville ? Effectivement, il n’y a pas de quoi croire au Destin. »

    Son regard coula, dédaigneux, de lui jusqu’à la chaise qu’il avait prise afin de se placer à ses côtés, lui signalant qu’il était le malvenu, chose dont il ne doutait pourtant certainement pas.

    « Tu m’épuises, Aidan, ne pourrais-tu pas te conduire comme un gentleman et laisser cette fille qui n’a strictement rien à faire de toi passer le reste de sa soirée tranquille ? »
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