nous sommes les démons, le mal incarné, venus répandre sur terre les souffrances pour lesquelles on nous appelle.

Elle fait partie des démons des premiers temps, et pour un peu, elle régnerait presque sur eux aux côtés de Satan. Fidèle supporteuse des desseins les plus machiavéliques, elle ne s'est jamais lassée de faire le mal autour d'elle, le sourire aux lèvres. Cette nouvelle condition d'humaine lui plaît bien, les nouveaux lui racontant cette vie à laquelle elle n'avait pu goûter, et elle est bien décidée à se rattraper. Les humains l'amusent, bien qu'ils aient tendance à lui inspirer de la pitié, et elle s'est mise en quête de les analyser. Mais pour cela, elle en fera des rats de laboratoire : ils sont déjà ses cobayes.

capacités ;
Elle est celle qu'on interpelle afin de mettre d'accroître le pouvoir de séduction, ou pour soumettre quelqu'un à la tentation.

Maëve était une vestale dans la Rome antique. Qui ne connaît pas ces grandes prêtresses ayant veillées sur Vesta pendant de très longues années. Et Maëve n’était pas une vestale parmi tant d’autres, à dire vrai ce fut la première vestale, choisis à l’âge de six ans par Mucius Scaevola lorsque celui-ci la rencontra pour la première fois chez ses parents. Il la forma lui-même dans les règles de l’art ayant pour seul objectif qu’elle soit irréprochable et qu’elle puisse ensuite former les suivantes. Mais on ne vole pas l’enfance d’une fillette sans en subir les conséquences, Maëve n’était pas vraiment du genre à être honorée par des choses tels que celles-ci. Et pourtant, Mucius n’aurait pu rêver mieux, elle suivait assidument tous les enseignements qu’il lui donnait. Elle devient la meilleure, étant la seule ce n’était pas vraiment compliqué. Arrivée à l’âge de seize ans elle rencontra le fils de Mucius, au physique plutôt avantageux, et puis c’était le premier homme qu’il voyait. Ils se virent assez régulièrement pendant deux ans, une fois les obligations de Maëve terminées. Première vestale, elle enseignait aux jeunes filles toutes les ‘’ficelles du métier’’ et s’occupant du temple, qui se trouvait au centre de Rome.
Mais un soir, lors de l’une des discussions de Maëve et du fils de Mucius, ils allèrent un peu trop loin, plus loin que les limites qu’il lui était autorisée et elle perdit sa virginité ce soir là. Elle était réellement amoureuse de lui, elle savait qu’elle n’aurait jamais dû faire cela mais personne n’était censé le savoir… De toute évidence, rien n’avait marché comme cela était prévu. Le lendemain, le jeune homme se baladait au bras d’une autre, Maëve était morte de jalousie, elle en rêvait la nuit, et se réveillait en sursaut. Mais s’il n’y avait eut que ça ... Comme si ce n’était pas suffisant, Mucius fut au courant, comment ? Maëve ne le serait surement jamais, mais elle connaissait le châtiment qui était destiné aux vestales qui n’étaient plus vierges. Elle aura été la première vestale, et le premier exemple du pire châtiment. Emmurée vivante, elle avait passé sa vie à la servir, Vesta, elle avait passé sa vie à amener leurs offrandes jusqu’au feu sacré, ils lui avaient volé sa vie, et à présent, ils lui volaient sa mort. Emmener jusqu’à sa chambre sous terraine, le dernier visage qu’elle aperçut fut celui d’Angus, son seul amour, au bras de cette blonde avec qui il se baladait, et avec qui il se marierait d’après les rumeurs. Peut importe, puisqu’à présent, elle était morte.
Arrivée en enfer, elle se fit très rapidement une place de part sa haine contre ceux qui avait causé sa mort, à 18 ans à peine. Sa spécialité ? La jalousie, elle la fait régner partout où elle passe. Et elle sait extrêmement bien comment y parvenir, serait ce à cause de son physique avantageux qu’elle fait chavirer les hommes ?

Ariel a toujours su ce qu'elle voulait. La discorde, elle la sème depuis qu'elle est gosse. Elle savait exactement comment prendre le pouvoir, quand elle jouait avec les enfants de son âge. Née dans une famille bien peu aisée, pour ne pas dire clairement plongée dans la pauvreté, elle parvint à se faire aimer d'un bourgeois qui, malgré les qu'en-dira-t-on, l'épousa et l'intronisa reine au milieu du beau monde. En peu de temps, elle su se faire apprécier, et bientôt, on oublia de quelle classe elle venait, un malaise suivant sitôt qu'on en parlait quand c'était autrefois l'objet des plus croustillants ragots. Après cela, elle se mit en quête de commercer, et tripla le patrimoine de son époux qu'elle trompait fréquemment. Cette place au creux des enfers lui était chaudement gardée, elle qui la méritait amplement, et elle s'y sentit instantanément à l'aise.

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Elle sème le trouble partout où on l'appelle, se plaçant en véritable maître de jeu. Faites attention à ce que cela ne se retourne pas contre vous.

Adam ne fût autre que le roi Henri III. Fils de Henri II et de Catherine de Médicis, il sera, tour à tour et chronologiquement, duc d'Angoulême, duc d'Orléans, duc d'Anjou, puis élu roi de Pologne en 1573 avant de finalement devenir roi de France moins de deux ans plus tard. Il sera réputé pour sa personnalité à double facette, le monde en découvrant une, ses proches une autre. Défini comme complexe, il demeurera aux yeux de tous un mystère. Son goût pour les femmes du temps jadis, noté à travers toute l'histoir - ce qui ne l'empêcha pas d'être proche de sa femme, Louise de Lorraine, une femme belle, intelligente et cultivée - demeure malgré les années qui passent. On lui soupçonna également une tendance à la bisexualité, à cause du soin qu'il apportait à son physique et à sa tendance à s'entourer d'hommes quelque peu efféminés, appelés ses mignons (libre à vous d'y donner crédit ou non). Il se fera poignarder par un moine en 1589. Aux Enfers, on lui offre une place de choix : démon de la colère, il déteste pourtant toujours se battre, mais ses éclats n'en sont pas moins imposants. Son sens tactique et sa logique en font de lui un dmon redoutable : il est rare de voir l'un de ses plans échouer.

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Il insuffle la colère dans le coeur de ses victimes, pouvant les mener jusqu'à la déraison voire même la folie.

Apolyon était en son temps déjà un parfait athée, chose rare à cette époque où le christianisme faisait l'unanimité, foisonnant à souhait. Lui prônait la liberté, l'aventure, toutes ces choses que craignaient les esprits renfermés de ses congénères. Il écrivait même quelques vers, de temps à autres, s'évadant de la grisaille de ce paysage qu'on refusait de colorer. Apolyon, ennuyé par leurs tendances au calme, refusant de se tenir dans cette routine bourgeoise dans laquelle il évoluait, décida de faire bénéficier de son ouverture d'esprit, de ses rêves ardents, le petit peuple. Il s'en mêla, côtoyant les pubs miteux, les paysannes à la beauté sauvage et à la cervelle restreinte, leur candeur noyant leurs traits. Impulsif et bagarreur, il n'était pas rare qu'il soit pris dans le tumulte et que ses pensées échaudées ne le fasse se transformer en machine à tuer. Trois personnes décédèrent sous sa main, et il fallut attendre la dernière, meurtre commis en présence d'un témoin, pour qu'Apolyon se retrouve condamné à la peine de mort, lui qui avait réussi à étouffer les précédentes affaires. Son amour pour la bagarre n'a pas changé, et maintenant qu'il ne peut être tué,vous pensez bien qu'il s'en donne à coeur joie.

capacités ;
Il peut inciter à la violence autrui. On fait également appel à lui avant les bagarres, même parfois pour des histoires de vengeance. Mais gare aux limites qu'il vous fixera.

Phenix fût, dans son temps le conseiller de l'Empereur Romain. Il ne détint pas bien longtemps ce poste, les complications se faisant très tôt sentir. Phenix avait toujours eu cette tendance à la trahison et au mensonge, et c'était sans compter sur son avidité. Trahissant un secret de son maître pour quelques pièces d'or, il finit décapité. Par la suite, sa mère, tenant plus que tout à son fils et ne parvenant à se remettre de son assassinat, se laissa dépérir jusqu'à trouver la mort. Observant cela depuis le royaume sous-terrain, Phenix entra dans une rage folle et décida de faire payer aux humains ce qu'ils avaient fait subir à lui et sa famille, des générations durant. Depuis, ses plans sont plus cruels et impitoyables que jamais.

capacités ;
Phenix est capable d'inciter à la tromperie, de protéger ceux qui trompent, aveugler ceux qui sont trompés ou encore d'ajouter de la crédibilité à leurs propos et leurs actes.